Rétablir les frontières, c’est possible !

«Pendant un mois, nous allons établir des contrôles aux frontières, ce qui n'est pas du tout une suspension de Schenghen», a annoncé Bernard Cazeneuve rappelant que Schengen prévoit dans un de ses articles cette possibilité « dans des circonstances particulières qui correspondent à la COP21».

La COP21 se tiendra du 30 novembre au 11 décembre. Le ministre de l'Intérieur a évoqué «un contexte de menace terroriste ou de risque de trouble à l'ordre public».

L'accord de Schengen, conclu en 1985 dans cette petite ville luxembourgeoise, prévoit bien des exceptions à la libre circulation. En cas de «menace grave pour la sécurité» ou de «défaillances graves aux frontières extérieures (Ndlr : de l'espace Schengen), susceptibles de mettre en danger son fonctionnement global», les pays signataires ont la possibilité de rétablir des contrôles exceptionnels et temporaires, d'une durée allant de six mois à deux ans.

Finalement, c’était donc possible ! A noter que les défaillances graves aux frontières ne datent pas d’hier et seront toujours d’actualité au lendemain de la COP 21.

Remarquez également que durant cette courte période de remise en place des frontières, les échanges économiques ou touristiques ne seront pas affectés. La suppression des frontières voulue par les décideurs mondialistes n’apporte donc que des soucis aux états et jamais d’avantages. Il s’agit bien là d’une mesure purement dogmatique.