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On est chez nous !

  • vr4429
  • 23 mai 2018
  • 5 min de lecture



La loi « asile et immigration » a été votée en première lecture à l’assemblée nationale. L’intensité d’une semaine de débats et les 1000 amendements déposés camouflent le fait que près de 200 députés manquaient à l’appel lors du vote. On aurait pu espérer une plus grande assiduité lors du vote d’un texte dont le sujet est aussi important. Mais il faut dire que le contenu de la loi lui est assez insignifiant : on réduit les délais d’étude des dossiers des candidats à l’asile, ce qui devrait ravir tout le monde, et on augmente la durée légale de mise en rétention. C’est tout pour l’essentiel. Pas de quoi fouetter un chat. D’autant qu’il ne s’agit bien sûr que des migrants clandestins ; donc de gens qui a priori n’ont rien à faire chez nous. Notons quand même qu’au passage le « délit de solidarité » est assoupli ; en clair, si vous facilitez d’une manière ou d’une autre le passage de clandestins, on ne vous poursuivra plus ; quelles que soient vos motivations. Si on ajoute que simultanément il a été décidé que le regroupement familial serait accordé aux mineurs, qui sont souvent majeurs sans qu’on envisage le moindre contrôle pourtant médicalement possible, on peut tirer un bilan très négatif de ces nouvelles dispositions. C’est table ouverte ; l’invasion va continuer. Non seulement, contrairement à ce qu’a dit M. Collomb, ces mesurettes ne faciliteront pas l’intégration (je ne vois pas vraiment le lien d’ailleurs), et ne maitriseront en rien l’immigration, mais il est à craindre qu’elles la favorisent. Et les reconduites à la frontière ne sont pas évoquées, alors que l’on sait que c’est un des problèmes majeurs. 90% des déboutés du droit d’asile ne sont jamais expulsés. Le bateau coule mais on ne colmate pas les voies d’eau et les pompes d’évacuation sont en panne.


En 2017 : 260.000 titres de séjours délivrés ; 4 à 500.000 clandestins sur le territoire national, 120.000 demandes d’asile, plus de 200.000 naturalisations comme chaque année. Environ 1 milliard dépensé pour l’aide médicale aux clandestins, mieux traités que les Français. Sans compter les dépenses pharaoniques de toutes natures pour l’hébergement, la subsistance de tous ces squatters. Circonstances aggravantes, la grande majorité des migrants est constituée d’hommes jeunes voire très jeunes, sans formation; peu de femmes ou de familles. Et pour couronner le tout ils sont majoritairement musulmans, rarement francophones et ils vont grossir une diaspora préexistante que sa masse rend inassimilable. Le vivier potentiel de recrutement de terroristes augmente d’autant. Nous importons des chômeurs, des ayant-droits sociaux et un certain nombre de futurs djihadistes.


Entre la moitié et les deux tiers des Français souhaitent la suppression du droit au regroupement familial, la suppression du droit du sol et le retrait des accords de Schengen. Le président les entendra t-il ? Formé par les idéologues issus de mai 68, le doute est permis.


Notre président, à qui j’accorde, sous réserve d’inventaire en fin de mandat, le courage et la lucidité de faire des réformes économiques et sociales que personne n’a osé entreprendre jusqu’ici, est aveugle quand il s’agit de ce problème de société vitale pour notre nation et l’Europe. Il n’en a rien dit pendant la campagne électorale, il a félicité Mme Merkel pour la politique d’immigration de l’Allemagne. Comme ses prédécesseurs il évoque la tradition d’asile de la France, négligeant le fait que les textes qui l’encadrent, dont nous sommes si fiers, et que nous interprétons avec un esprit si large, sont des héritages de la révolution, époque où les moyens de transport étaient si archaïques que le risque de voir arriver sur notre territoire plus de quelques dizaines de réfugiés politique par an était réduit. Or, depuis quatre décennies, c'est par dizaines de milliers que se comptent ces transfuges chaque année. Et l'on n'est pas regardant pour accorder le statut de réfugié politique qu’on est en général bien incapable de clairement dissocier du réfugié économique.


A plusieurs reprises M. Macron a fait des déclarations qui montraient qu’il ne mesure pas l’abime qui nous sépare de l’Islam et le danger qu’il représente. Certes il condamne le terrorisme, comme ceux qui l’ont précédé, mais comme eux il ne désigne pas clairement le terroriste, l’ennemi. Il ose parler d’islamisme mais pour ajouter aussitôt que l’islamisme n’est pas l’Islam. A Abu Dhabi, à l’inauguration du musée du Louvre en novembre 2017, il a déclaré que « ceux qui veulent faire croire où que ce soit dans le monde que l’islam se construit en détruisant les autres monothéismes sont des menteurs ». Quelle ignorance !


Niant que l’islamisme ait à voir avec l’Islam, c’est comme s’il disait que jadis l’inquisition n’avait rien à voir avec le catholicisme. Il ferait bien de lire le Coran. Peut être cela décillerait-il ses yeux.


Nous sommes dans un pays où il est devenu normal que les étrangers bénéficient d'avantages habituellement réservés aux nationaux, quand ils ne sont pas mieux servis qu’eux. La simple évocation de la "préférence nationale" suffit à vous faire passer pour un fasciste. Pourtant quoi de plus naturel? Quel autre pays au monde n'applique pas ce principe? Est-il scandaleux d’avoir quelques avantages liés au fait d’être Français en France ? Une loi votée en 1937, inspirée par le socialiste Roger Salengro pendant le Front Populaire, établit la préférence nationale pour les emplois. Ce fût alors considéré comme une loi de bon sens. Aujourd’hui il serait condamné par la presse avant de l’être peut être par la justice. Il ne manque plus que l'octroi du droit de vote aux étrangers dans les élections locales, ce que certains réclament comme une mesure de simple justice sociale dans le "pays des droits de l'homme", et les Français ne conserveront que le privilège de risquer leur vie en cas de conflit. Celui-là je suis sûr que personne ne le leur contestera. N’est-ce pas déjà d’ailleurs le cas ? Nous risquons la vie des nôtres au Mali pendant que nous hébergeons chez nous 70.000 Maliens qui ne se précipitent pas vers les bureaux de recrutement pour voler au secours de leurs compatriotes menacés chez eux.


J’emprunterai ma conclusion, provisoire, à M. André Frossard qui écrivait dans « Excusez-moi d’être Français ». « Un pays ne meurt pas d'une culbute militaire, ou alors la France aurait cessé de vivre depuis longtemps. Un pays ne meurt pas d'une faillite financière, d'une déconfiture matérielle, d’une révolution ou d'une guerre civile. Rien de tout cela n'atteint le cœur d'une nation. Nous avons fait l'expérience de tous les genres de désastres que le destin peut offrir aux pauvres humains, et nous savons qu'aucun d’eux n'est irrémédiable.


On met un pays en danger de mort quand on tente de le faire agir contre son honneur, contre sa foi, contre la conscience que Dieu, les siècles et la raison lui ont formée. »


C’est exactement ce que nous faisons.


Général Roland DUBOIS – VPF Ile de France


 
 
 

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