Les Français et l'Islam
- vr4429
- 30 avr. 2016
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Selon un sondage IFOP pour Le Figaro, la défiance vis-à-vis de l'islam s'installe des deux côtés du Rhin. Un sentiment qui progresse fortement chez l'électorat de gauche.
La défiance face à la place de l'islam en France, jusque-là perçue comme l'apanage de l'extrême droite et d'une partie de la droite, ou plus récemment comme un marqueur «réactionnaire» dans le débat culturel, est désormais largement et profondément partagée... à gauche. C'est le principal enseignement du sondage Le Figaro-IFOP qui vient d'être réalisé du 14 au 18 avril 2016. Ainsi, en 2010, 39 % des électeurs du Parti socialiste pensaient que la place de l'islam était «trop importante». Ils sont désormais 52 %.
Ce sondage confirme, après la violente et dramatique année 2015, un rejet global de cette religion en France. Mais cette vague vient de loin car elle apparaissait déjà dans les précédentes enquêtes du même institut qui remontent à 1989. Cette année-là, 33 % des Français étaient par exemple «favorables» à la construction des mosquées, ils sont 13 % aujourd'hui. De même 31 % étaient opposés au port du voile en général, ils sont 63 % en 2016...
Moins puissant en Allemagne, ce phénomène de rejet apparaît toutefois marqué dans un pays traumatisé par les événements du 31 décembre à Cologne. «Alors que ces deux pays ont des histoires de l'immigration très différentes, analyse Jerôme Fourquet, le Directeur du Département Opinion de l'IFOP, cette convergence montre que les défis de ces questions majeures sont posés de manière similaire à toute la société occidentale.»
Pour Anouar Kbibech, président du Conseil français du culte musulman (CFCM), «ce sondage conforte le sentiment que l'image de l'islam représente un défi majeur pour les citoyens français de confession musulmane.» «Nos concitoyens doivent considérer les Français de confession musulmane comme des citoyens à part entière et non comme des citoyens entièrement à part!, déclare-t-il. Il fut un temps où les musulmans réclamaient peut-être un droit à «la différence». Désormais, les musulmans de France ne réclament qu'un droit à «l'indifférence»!
Le seul problème, c’est que la caste politico-médiatique se crispe dans le déni des réalités de l’islam. Qui, exceptés Michel Onfray, Alain Finkielkraut et Eric Zemmour, a lu le Coran avant de déclamer des sentences telles que « L’Islam est compatible avec la démocratie ! » (Hollande), « Ma mère portait un fichu sur la tête pour aller à la messe, pourquoi interdire le voile islamique ? » (Juppé) ?... Ne parlons pas des journalistes qui vont jusqu’à taire ou falsifier les patronymes des délinquants ou des criminels afin de cacher la véritable identité d’agresseurs ou de violeurs, comme cela a été démontré par le journaliste Michel Quatremer dans l’émission « 28 ‘ » sur Arte. Récemment, quatre personnes (dont un enfant de 7 ans) ont été victimes de tentatives d’égorgement (Lille, Sevran, Paris). Les médias, lorsqu’ils n’ont pas occulté ces agressions les ont reléguées à la rubrique Faits Divers en prenant soin de taire l’identité des criminels.
Or, le citoyen de base, celui qui est confronté quotidiennement à l’insécurité et aux vicissitudes du « Vivre Ensemble » (nouveau catéchisme munichois auquel se sont convertis les élus néo-collabos), sait parfaitement ce qu’est la réalité des faits. Et plus il se sentira trahis par les « élites » et abandonné par les pouvoirs publics, plus se renforcera son esprit de résistance et son rejet de ce multiculturalisme dévastateur que nous imposent en catimini des élus indignes seulement soucieux de préserver leurs postes et leurs privilèges.
Exemple ; en moins de 30 ans, la population de Saint-Denis a été remplacée par une population d’origine extra-européenne.
Face à ce changement de population sans précédent dans l’Histoire de France, et pour satisfaire la forte implantation de la communauté musulmane de la ville, François Asensi, député-maire Front de Gauche de Tremblay-en-France, délaisse progressivement la classe ouvrière blanche, pour se consacrer au multiculturalisme, aux immigrés, et à la défense de l’Islam et de la cause palestinienne. A l’instar du président de son parti Jean-Luc Mélenchon qui explique « qu’il ne peut plus survivre s’il n’y a que des blonds aux yeux bleus. » ou encore que « la France n’a pas d’avenir sans les Arabes et les Berbères du Maghreb. », François Asensi porte ses préoccupations sur l’Autre, les causes extra-nationales, sous l’influence des revendications antisionistes et pro-palestiniennes des associations islamiques locales.
Mais bon nombre d’élus de droite et du centre ont exactement la même attitude, à cette différence près qu’ils mentent effrontément à leurs administrés comme l’a avoué benoîtement Jean-Christophe Lagarde, le député-maire de Drancy (ville dont est originaire l’un des tueurs du 13 novembre).
Lorsque plus de 80% des français sont défavorables à la construction de mosquées et 63% se déclarent hostiles au voile islamique, il est peut-être temps de comprendre que la république française n’est pas la république iranienne.
JYL
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