Bravo Monsieur !
- vr4429
- 17 juin 2016
- 2 min de lecture

Je regrette que vous n'ayez pas été suivi par vos collègues, quelle claque pour ce gouvernement cela eut été.
Si M. Hollande passe son chemin sans broncher et ne laisse rien paraître de son humiliation, M. Valls quant à lui se campe devant le fonctionnaire, bras croisés, yeux dans les yeux, prêt à sermonner le vilain petit garçon qui refuse de baisser les yeux, alors qu'il devrait se prosterner devant lui, et être reconnaissant de recevoir l'insigne honneur de lui serrer la main.
M. Valls qui n'avait déjà pas apprécié en 2014 qu'un sapeur pompier, refuse lui aussi de lui serrer la main, avait craché à la figure du pompier, « je vous invite à vous comporter comme un sapeur-pompier! Il y a une hiérarchie chez les sapeurs-pompiers, et vous devez la respecter ! Et si je viens ici pour dialoguer avec des sapeurs-pompiers, ce n'est pas pour qu'on refuse de me tenir la main... de me serrer la main».
Mais pour qui se prend M. Valls ? Ses attitudes de petit dictateur sont de plus en plus fréquentes, que ce soit à l'Assemblée, avec ceux qui ne sont pas de son avis, et même de ses propres amis du gouvernement dit-on, ou encore lors de situations comme celles que nous venons de vivre en direct aujourd'hui.
Nous en avons assez de ce petit monsieur qui pense sans doute que tout le monde doit se prosterner devant lui parce qu'il est premier ministre, en attendant la place de président.
Mais dites moi, où est-il écrit - dans quelle loi, que les militaires, les policiers, les gendarmes ou les sapeurs-pompiers ont l'obligation de serrer la main du président et/ou de ses ministres ?
Cet agent n'était pas en service, ni en uniforme et si l'envie lui est venue de marquer sa réprobation vis à vis de l'exécutif en faisant ce geste, il en a tout à fait le droit et je dirais même le devoir.
Nous sommes en République, la royauté a été abolie par le peuple en 1789, nous ne sommes pas sous une dictature, et encore moins sous un califat.
Je rappelle à tous nos politiques qu'ils ne sont pas détenteurs à vie des petits privilèges inhérents à leurs fonctions, mais qu'ils sont détenteurs d'un mandat délivré par une partie du peuple. Ces comportements suffisants et trop fréquents doivent cesser.
A vrai dire, je regrette bien que cet agent ait été le seul à avoir eu le courage de ce camouflet.
Véronique
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