Défavorisés, mon œil !
- vr4429
- 17 juin 2016
- 2 min de lecture

Cela fait juste un an, l’Union Européenne décidait d’injecter 97,6 millions d’euros dans les quartiers « défavorisés » d’Ile de France… particulièrement en Seine Saint Denis.
Dans ce même département, à la rentrée scolaire 2015-16, les 18.000 élèves entrant en 6ème ont bénéficié, suite à une décision du Conseil Départemental (l’ex Conseil Général) d’une prime de 200 € cumulable avec l’Allocation de Rentrée Scolaire (A.R.S.).
Une aide forfaitaire à l’embauche de 5.000 € nets est accordée, pour les salariés de moins de 30 ans aux PME, dans certaines « zones sensibles » (Décret n° 2013-549 du 26 juin 2013). Là aussi, cette aide est cumulable avec d’autres avantages.
La plupart des abattoirs fonctionnant sur le mode halal, pratique tout naturellement, sans que le bobo moyen ne s’en offusque, une discrimination à l’embauche.
Chacun sait que les mesures pour « l’égalité des chances » permettent à un lycéen ayant obtenu son Bac via un oral de rattrapage et avec l’indulgence du jury dans le « neuf trois » d’intégrer plus facilement les Grandes Ecoles, et particulièrement Sciences-Po, qu’un bachelier des classes moyennes récompensé d’une mention, mais venant (pas de chance) du Périgord ou de Normandie.
… Et la dernière lubie de Belkacem serait d’accorder une prime de 1.000 € aux lycéens qui retournent dans leur bahut après 5 mois d’absence !... Personnellement, cela fait 50 ans que je n’ai pas mis les pieds au lycée : Peut-être obtiendrais-je un joli pactole en y retournant ?
Blague mise à part, il serait facile d’établir une moyenne par habitant, de toutes les aides, subventions, aménagements et mises à disposition de structures, réhabilitations de halls d’immeubles ou de mobilier urbain, moyens en personnel, gratuité des transports, et autres prébendes. On s’apercevrait alors que les vrais défavorisés ne résident pas en Seine Saint Denis, mais dans nos provinces reculées.
Combien de millions gaspillés ici, ces 20 ou 30 dernières années, sous forme de prime à la casse, en sachant qu’il faudra toujours et toujours recommencer, alors qu’ils auraient été mieux utilisés ailleurs ? Mais voilà : nos dirigeants préfèrent cajoler les « chances pour la France » et oublier les « péquenots »… Pourtant, on ne peut pas, à la fois, baisser son froc et se serrer la ceinture !
Hervé
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