STOP and GO - la VALLS des hésitations
- vr4429
- 27 juin 2016
- 3 min de lecture

Le Brexit a fait passer les revendications de la CGT en second plan et pourtant M. Valls ne décolère pas, l'interdiction de la manif c’était son idée. M.Valls s'est montré sous son vrai jour, en martelant que l état ferait preuve de la plus grande fermeté, d'une très grande détermination en ne retirant pas ladite loi, et que la CGT ne faisant pas la loi dans ce pays, les manifestations seraient interdites...
Ya herr Valls.
Mais même si la CGT a fait plier le 1er ministre, on a un peu l'impression qu'il s'agit d'un accord ou personne ne perd la face.
D'un coté la CGT appelant encore et encore à manifester contre la loi travail dont peu de gens connaissent la teneur d'ailleurs, de l'autre une tentative de putsch par un premier ministre aussi arrogant que totalitaire, et un président béni oui/oui, laissant son premier ministre en première ligne l'assurant de toute sa confiance, laissant son exécutif prendre des décisions arbitraires bafouant notre démocratie, et se protégeant de tout verbiage discriminatoire.
Les discours de Mrs. Valls et Hollande sur les manifestations ont bien changé entre 2010 et 2016.
Souvenez vous, M. Valls simple député en 2010, suite aux manifestations sur la réforme des retraites, où le gouvernement de F. Fillon avait été confronté à un mouvement d'ampleur comprenant le blocage des raffineries disait :
« La situation de blocage est la démonstration que tout passage en force, l'absence de dialogue social dans une démocratie moderne conduit à des situations comme celles que nous connaissons.
L'absence de dialogue social, l'absence d'écoute de la part du pouvoir conduisent à ces situations que l'on ne peut accepter, c'est tout le dialogue social qui est brisé jusqu'à la fin du quinquennat ».
Dans le même temps, M. Hollande s'indignait contre la volonté de F. Fillon de mettre fin aux blocages et declarait : « Ce n'est pas aux politiques de dire ce que les syndicats doivent faire, attaquer les syndicats, c'est attaquer les salaires. Le seul droit que nous avons dans une république, quand nous voulons changer, c'est le droit de manifester autant que nécessaire. »
Alors on peut dire qu'une fois le dialogue renoué avec les syndicats, le gouvernement a fait marche arrière, mais de quelle marche arrière s'agit il ?
Moi je vois plutôt une reculade de la CGT confinée sur un parcours de 1,600 km, sur lequel 2000 policiers ont veillé, soit un policier par mètre de bitume !....la belle victoire que voilà.
Cette manifestation « non statique », défila à la vitesse de l'escargot, tant le trajet était ridicule.
Mais il fallait bien trouver un consensus, chacun empêtré et drapé dans sa dignité, il était temps de revenir aux fondamentaux. Quelques miettes jetées en pâture par cet exécutif plus soucieux de son image sur les stades de foot, que sur le respect de notre démocratie.
M. Valls petit dictateur, grand sournois devant l’Éternel, dauphin maudit se voyant déjà investi des pleins pouvoirs pour régner sur la France, a été une nouvelle fois désavoué par son cardinal. Mais le mousquetaire Cazeneuve ayant dégainé sa rapière pour rétablir l'ordre dans cette « chienlit » du XXI siècle, l'honneur du petit tyran est sauf. Il fourbit déjà ses armes contre la prochaine manif.
Sauf que le peuple ne sait plus à quel saint se vouer. L'executif n'apprend pas de ses erreurs et on cherche toujours le pilote de l'avion.
VÉRONIQUE
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