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Monsieur le défenseur d'Abdeslam...

  • vr4429
  • 14 juil. 2016
  • 3 min de lecture

Maitre Berton, grand avocat de la place de Paris et défenseur du plus grand assassin de l'année 2015, estime qu'il est inhumain de continuer à surveiller Salah Abdeslam 24/24h dans sa prison.


Salah Abdeslam, non content d'avoir fait valoir son droit au silence, s'insurge maintenant parce que sa vie privée n'est pas respectée, malgré tout le confort de sa cellule et de sa salle de sport privatisée, alors que les autres détenus sont à 2 voire 3 par cellule.


Salah Abdeslam dormirait mal, deviendrait irritable, serait inquiet, sa santé mentale serait paraît il en danger, mais Maitre Berton, osez regarder dans les yeux les parents des 130 personnes qui ont été massacrées par Salah Abdeslam et ses petits camarades, et dites leur sans honte et sans vergogne que cet assassin a droit à une vie privée, qu'il peut quand il le veut entretenir son corps d'assassin dans une salle de sport dédié à sa seule personne, qu'il a droit à tout le confort en cellule, après avoir perpétré sa tuerie.


Maitre Berton qui a pendant plus d'une heure plaidé la cause de son client , estime que si l'on continue cet acharnement il ne reste plus qu'à le supprimer sans autre forme de procès, que le droit à la vie privée est un droit constitutionnel.


Eh bien oui, Maitre Berton, Salah Abdeslam ne mérite qu'une exécution sans aucune autre forme de procès et cela ne couterait que la modique somme de 1,20 euros aux contribuables.


Mais nous sommes en France, en démocratie n'est ce pas, et chacun a droit à un procès en bonne et dû forme.


Pensez vous Maitre Berton que les personnes enlevées, prises en otage, et incarcérées dans les geôles musulmanes, aient droit au même traitement que celui qu'il reçoit dans sa douillette prison française malgré la constante surveillance ? Après tout cette surveillance est aussi là pour le protéger, on ne sait jamais, il pourrait dans un accès de repentir attenter à sa vie...privée... et quid de son procès ?


Il sera jugé pour toutes les vies qu'il a arrachées sans se soucier de savoir si ces personnes avaient une vie privée, une vie de famille, des enfants.


En tuant de sang froid, Salah Abdeslam a perdu le droit de demander d'avoir une vie privée, et surtout pas une douce et paisible retraite dans nos prisons, en attendant que la justice française décide de lui offrir un beau bracelet électronique pour lui faire retrouver goût à la vie, et qu'il puisse recommencer sans tarder avec ses petits camarades son génocide.


Sans doute pensez vous que nous sommes obligés, en tant que bon français, fidèle à notre constitution, à cette démocratie dont on nous rebat les oreilles, et que tout le monde modèle à sa façon, de nous montrer magnanime lorsque l'on assassine nos fils, nos filles, nos pères, nos mères ?

Sans doute faut il tendre l'autre joue sans broncher et prier pour le salut de cette âme égarée ?


C'est avec des réflexions comme celles que vous tenez Maitre Berton, que la France a perdu ses valeurs, qu'elle a abandonné ses enfants, et qu'elle s'est laissée envahir par un peuple qui est aux antipodes de ses racines.


Que Salah Abdeslam ait un procès ? certes, il aura lieu,

Qu'il soit condamné ? tout le monde l'espère,

A quelle peine ?

Perpétuité ?, qui sera ramenée à 30 ans et une sortie au bout de 10 ans pour bonne conduite ?

Je suis prête à en prendre le pari.


Et même lorsqu'il sera condamné, les victimes, elles, n'auront pas la chance de vivre un jour de plus après le 13 novembre 2015, aucune chance d'avoir une vie privée dans le calme, la sérénité, de faire du sport, de lire un livre ou de prier, elles ont été exécutées sans droit à la défense.


Les assassins peuvent sans détour se réfugier derrière le droit constitutionnel, la démocratie et les lois qu'ils vomissent, une fois leur forfait perpétré.


Alors oui, Salah Abdeslam a le droit dans notre pays d'avoir un avocat pour tenter de défendre l'indéfendable, mais il a perdu le droit d'avoir une vie privée au moment où il a appuyé sur la détente.


IL N'EST PAS LA VICTIME,

IL EST ET RESTERA L'ASSASSIN

Véronique


 
 
 

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