Les Religions et le Pouvoir.

Depuis la nuit des temps, l’histoire de l’humanité a été marquée par une rivalité entre les pouvoirs, laïc d’une part, et religieux d’une autre, ce pouvoir qu’on nomme théocratie. Les exemples de pouvoirs laïcs ayant endossé le manteau de la religion sont multiples. L’empereur romain est un Dieu, le Roi de France tient son pouvoir de Dieu… mais il ne s’agissait que d’un manteau, et c’étaient bien des hommes qui gouvernaient !

Avec la loi de 1905, notre république a défini la place des religions dans la société, chacun restant libre de ses convictions, pourvu qu’elles se limitent à sa vie privée. On pourra en penser ce qu’on veut, elle reste à la fois un modus vivendi acceptable, et une assez bonne garantie contre des dérives sectaires.

Il n’en va pas de même dans l’ensemble du monde musulman. Si plusieurs dirigeants, tels le Shah d’Iran, Mustapha Kemal, Nasser, Bourguiba, Saddam Hussein, Kadhafi, ou encore Bachar el Assad ont voulu un état, sinon démocratique, du moins laïc, la volonté d’imposer la charia, la loi d’Allah se manifeste plus ou moins explicitement ici ou là.

Il existe certes plusieurs courants dans l’islam, mais le coran et les hadiths demeurent leur unique référence. Pour tout bon musulman, le coran est la loi qui doit régir toute son existence, jusque dans les moindres détails. Tout y est codifié, depuis les questions d’héritage, de droit civil ou pénal, jusqu’à celles d’hygiène, en passant par la condition féminine, et l’alimentation. Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris nous dit clairement que « l’islam n’est pas une religion au sens restrictif où l’entend l’Occident, mais une communauté, un mode de vie (…) L’islam est politique, ou n’est rien. »

On nous parle d’islam radical et d’islam modéré. Recip Erdogan nous dit : « L’expression islam modéré est laide et offensante ; il n’y a pas d’islam modéré ; l’islam est l’islam. »

La notion de liberté individuelle en est absente, comme le confirmait le représentant de l’Iran à l’O.N.U. en 1985 : « Le concept de Droits de l’Homme relève du judéo-christianisme, et il n’y a pas de place pour lui dans une perspective islamique. »

Ce qui doit être clair, pour nous occidentaux, c’est que l’islamisation en cours dans nos pays ne s’arrêtera pas à des constructions de mosquées, au port du voile ou aux repas sans porc dans les cantines. Il y a déjà des villes, en Belgique et en Angleterre, où siègent des tribunaux islamiques, et les musulmans disent de plus en plus ouvertement qu’ils veulent nous imposer la charia. C’est quasiment chose faite à Roubaix.

Alors, que devient la loi de 1905, dans cette affaire ?

Nos dirigeants l’appliquent scrupuleusement, pour ne pas dire avec rigueur, mais seulement à tout ce qui concerne nos traditions, nos fêtes religieuses (que les non-croyants de chez nous acceptent volontiers !) alors qu’ils ne l’appliquent plus dès qu’il s’agit de l’islam !

Lisez le coran, et vous verrez clairement qu’il est radicalement incompatible avec nos lois, nos idéaux, notre mode de vie !

Il serait donc urgent d’ouvrir les yeux, de faire appliquer à tous la loi de 1905, et peut-être même de la renforcer, en interdisant toute pratique de l’islam en France… faute de quoi, il ne faudra pas longtemps avant que nous devenions des étrangers sur notre sol !

Hervé FENOY