Honte à vous Monsieur le Journaliste
- vr4429
- 18 juil. 2016
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Honte à vous M. Claude Askolovitch, journaliste de Itélé, quand je vous entends dire que M. Valls ne mérite pas d'être sifflé comme il l'a été avant et après la minute de silence en hommage aux personnes décédées et blessées lors de l'attentat perpétré à Nice.
Vous vous insurgez contre ces sifflets et slogan de « démission et assassin » criés par la foule. M Valls serait selon vous celui qui a le plus insisté sur l'urgence, l'imperatif de la lutte contre le terrorisme, la lutte sécuritaire alors que d'autres mériteraient bien plus ces sifflets.
Honte à vous M. Claude Askolovitch quand je vous entends dire que Nice, c'est le midi, la quintessence du midi, Ville de terreau politique particulier, à droite, très très à droite, avec un maire jadis FN, et pendant 8 ans un maire M . Estrosi, à la droite sécuritaire, et que cela n'a rien d'étonnant dans cette ville très marquée à droite, d'extrême droite, mais que ces sifflets étaient partiellement spontanés, peut être même organisés, sous entendant que Nice ville du FN, était toute destinée à être la victime d'attaques terroristes.
Pensez vous M. Askolovitch que les familles de ces personnes décédées et blessées, ces milliers de personnes venues en soutien aux victimes, aient sifflé juste parce qu'elles n'ont pas le même engagement politique que celui de M. Valls ?
Ne pouvez vous pas un seul instant penser que les gens qui ont sifflé l'ont fait pour marquer leur réprobation à ce gouvernement d'opérette présent et passé, n'oublions pas que M. Sarkozy qui avait promis la double peine, est revenu sur ses promesses trois mois après être au pouvoir, ces gouvernements qui ne sont même pas capables d'assurer notre sécurité où que nous nous trouvions, que ce soit à Nice, Paris, Toulouse et dans tout l'exagône ?
Alors oui, M. Askolovitch, les Niçois ont sifflé, mais pas seulement contre M. Valls et sa politique, mais contre tous les gouvernements qui n'ont rien fait pour enrayer la politique de l'immigration, qui ont tout fait au contraire pour faciliter leur implantation sur notre territoire et nous assassiner aujourd'hui.
Il aurait fallu selon vous que les Niçois applaudissent M. Valls venu se repaître de leur douleur en le félicitant peut être de sa politique migratoire ?
Cela n'a rien à voir avec le fait d'être de droite et d'extrême droite, ou de gauche, cela tient du fait que les Niçois qui sont beaucoup pour la plupart des pieds noirs, se souviennent des exactions perpétrés par le FLN pendant la guerre d'algérie, et qu'ils ne veulent plus jamais être témoin des tortures et assassinats faits à leurs familles par des êtres abjectes qui ne sèment que la mort et la désolation partout ou ils passent.
Mais votre discours est bien compréhensible, vous aussi qui prônez « le pas d'amalgame », le « vivre ensemble », il n'y a qu'à lire votre livre « Nos mal-aimés, ces musulmans dont la France ne veut pas », livre en partie autobiographique et basé sur des rencontres de musulmans engagés, dans lequel vous regrettez le manque de place accordé à l'islam dans une France qui change, ou vous vous opposez au durcissement de la laïcité, ouvrage largement critiqué par vos confrères Natacha Polony dans Le Figaro, Caroline Fourest dans Le Nouvel Observateur, Maurice Szafran et Éric Conan dans Marianne ou encore Élisabeth Lévy dans Le Point.
Comment s'étonner alors à ce que vous défendiez encore l'indéfendable, ce gouvernement qui n'a qu'une pensée en tête, remplacer les français de souche, par des musulmans arrivés en masse en France, prêts à nous effacer de la carte.
Honte à vous M. Askolovitch qui en tant que journaliste, devriez faire votre travail en relatant des faits, et non en les interprétants de façon à modifier la pensée des plus jeunes ou des plus influençables.
Mais vous n'êtes pas le seul dans ce cas, un de vos confrères de BFM est au moins aussi fort que vous, puisqu'il a dès le drame de Nice perpétré, affirmé que le tueur n'avait aucun lien avec le terrorisme et qu'il fallait prendre garde à ne pas faire d'amalgame avec la communauté musulmanne.
Nous sommes, nous les français, exaspérés par les commentaires de ces journalistes qui font de la politique ou lieu de faire leur métier, et moi M. Askolovitch, je suis écoeurée par vos billets qui ne sont que le reflet de vos convictions et surtout pas celui des français.
Votre avis est personnel, et vous avez le droit d'en avoir un, mais cessez donc de nous en faire profiter, faites votre métier de journaliste honnêtement, et non pas de propagateur d'idées subversives contraires à la bonne marche du pays où vous vivez et prospérez.
Véronique
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