Bravo la Corse !

Une prière de rue, ou plutôt une prière de plage, a tourné court mercredi 20 juillet à Bodri, une plage située sur la commune de Corbara près d’Ile-Rousse en Haute-Corse. Six prédicateurs salafistes, venus en Corse prêcher auprès des jeunes musulmans ont été refoulés. Malgré cela ils ont tentés de faire une prière sur la plage.

Des personnes présentes les ont encerclés et leur ont demandés manu militari de quitter les lieux sans attendre. Les responsables de la salle de prière d’Ile-Rousse n’ont pas souhaités non plus mettre à leur disposition un lieu de culte.

Sous cette insistance, les religieux ont repris le bateau le soir même pour le continent, mais en faisant remorquer leur camionnette, les pneus avaient été crevés. Ils ont depuis quittés la Corse mais n’ont pas déposé plainte.

Ces événements s’entendent dans la continuité de la réaction des 400 Corses qui avaient occupé le quartier de l’Empereur où des « jeunes » étaient à l’origine d’une embuscade tendue aux pompiers à Ajaccio en décembre dernier.

Une fois encore, les Corses nous montrent l’exemple. Forts d’une tradition ancrée et d’une identité revendiquée, ils ont le courage et la force de ne pas subir, la capacité à résister. Cet esprit de résistance est inscrit dans leurs gênes et nous ne pouvons que les admirer pour cela.

La chose est plus complexe sur le continent. Si en chaque Corse sommeille un résistant, nous avons ici à vivre au sein d’une population désunie, sans perspective et administrée par les complices de cette islamisation que nous entendons dénoncer et combattre. A cela s’ajoute la peur, pour certains, peur des représailles d’immigrés déjà solidement installés et peur des services de l’Etat, prompt à réprimer (juridiquement, fiscalement…) toute tentative de réaction patriote.

L’exemple corse nous met devant nos réalités. Nous peinons aujourd’hui à nous rassembler suffisamment pour réagir ensemble. Sommes-nous capables d’influencer le cours des choses en mobilisant 500 personnes en 24 heures, comme ils l’ont fait, pour réagir à une agression, une prière de rue ou à l’édification d’un nouveau lieu d’influence islamique sur notre sol ?

Il nous faut nous organiser. Le défi est là, pas ailleurs.

Il nécessite de solides structures, des femmes et des hommes déterminés et soudés autour d’une envie commune de défendre leur héritage. C’est là notre objectif, rompre l’isolement pour résister ensemble, c’est là toute la raison d’être des Volontaires Pour la France.

Jean Louis