Migrants : la charité obligatoire à Maurepas
- vr4429
- 5 août 2016
- 2 min de lecture


Si la charité, comme la foi et l'espérance, est une vertu théologale, il ne saurait être question de la rendre obligatoire. Aimer ou croire, c'est une question de volonté nous rappelle Saint Augustin. De nos jours, nous sommes loin de cette sagesse. L'Etat socialiste dans un élan de totalitarisme intellectuel veut désormais imposer aux citoyens réticents au grand remplacement l'amour et la charité, l'acte humanitaire imposé. C'est ce scénario que vivent les habitants de Maurepas,
dans les Yvelines, qui ont vu débarquer une centaine de clandestins dans leur ville, leur gymnase, réquisitionné « pour la bonne cause ». Des citoyens qui bien entendu sont privés de toute voix au chapitre.
C'est pas moi, c'est l'Etat
Les voilà donc sommés d'aider, d'aimer et de soutenir l'illégal ,le clandestin, le squatteur. Autant demander à la mésange d'aimer le coucou qui a chassé ses petits pour occuper son nid ! Naturellement, le maire LR Grégory Garestier se défausse sur l'état et n'assume aucune responsabilité puisqu'il s'agit, dans le cas du gymnase des Bessières d'une réquisition préfectorale. S'opposer à ce type de réquisition, il est vrai, peut entraîner des sanctions administratives ou pénales. Le délit étant puni d'une peine pouvant aller jusqu'à 6 mois et d'une amende pouvant atteindre les 10 000 euros.
Trois conditions cumulatives sont nécessaires pour que la réquisition soit considérée comme légale :
• urgence avérée de la situation au moment où la décision de réquisition est prise ;
• atteinte constatée ou risque sérieux d’atteinte à l’ordre public, pris dans toute son acception,
c’est‐à‐dire l’ordre, la salubrité, la tranquillité et la sécurité publics ;
• échec de la mesure de police traditionnelle et des moyens conventionnels : lorsque « les moyens dont dispose le préfet ne permettent plus de poursuivre les objectifs pour lesquels il détient des pouvoirs de police ». Le caractère subsidiaire de la réquisition oblige, dès lors, l’autorité compétente à motiver sa décision par l’absence ou l’échec de toute mesure alternative.
En quoi la situation de personnes parfaitement illégales sur notre territoire peut-elle être considérée comme une « urgence » ? L'urgence n'est elle pas plutôt de les expulser ou pour le moins de les empêcher de franchir illégalement nos frontières? En quoi y-a- t'il trouble à l'ordre public ? Celui-ci peut être rétabli simplement par les mêmes moyens cités ci-dessus. La réquisition dépend de l'absence de «toute mesure alternative ». Il semble pourtant bien que les moyens suscités représentent les mesures alternatives adéquates : expulsion et fermeture des frontières.
CQFD.
Un juriste pourrait-il nous éclairer ?
Certains maires ont eu le courage d'affronter le totalitarisme humanitaire de l'état socialiste en contestant les réquisitions. Visiblement, ce n'est pas le cas du maire de Maurepas passé maître dans l'art de la fuite et du « c'est pas moi, c'est l'autre ».
Jeanne Deflandres
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