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De nous, vient déjà le changement

  • vr4429
  • 25 août 2016
  • 3 min de lecture

"Qu'est-ce que la France ?", "Quelle est son identité ?", "Quelles sont ses valeurs ?"...


Ces questions, nous les avons entendu mille fois. Pas un jour ne se passe sans qu'un responsable politique ou une personnalité publique ne soit invité à y répondre à l'occasion d'une interview, d'un débat ou d'un déplacement... quand ils ne le font pas d'eux-même en écrivant un livre.


Pour le citoyen lambda, dont la préoccupation première est d'assurer la subsistance et la sécurité de sa famille, ces interminables débats, nourris à grand renfort de coups de menton, d'emportements feints et autres "C'est un sujet extrêmement complexe" doctement assénés, constituent autant d'occasions de désespérer du personnel politique et de se crisper un peu plus, las des incessants atermoiements de rois du monde déconnectés, toujours aux avant postes pour palabrer sur des valeurs réputées universelles, mais incapables d'apporter la moindre solution aux problèmes concrets des français.


Il faut dire que rhétorique et philosophie constituent des armes de choix pour toute caste désireuse d'ancrer dans l'esprit du bon peuple qu'il ne dispose ni de l'intelligence, ni de l'instruction suffisante pour pouvoir, ne serait-ce qu'imaginer, proposer des solutions réalistes aux difficultés de son pays. Et c'est bien là tout le talent de nos dirigeants que de parvenir à faire croire, à grand renforts de termes techniques et de figures ampoulées, qu'eux seuls sont en mesure de comprendre les grands enjeux de notre temps, d'en saisir la portée et d'y apporter de sages réponses.


Reste que l'Histoire est têtue et qu'elle nous a appris que le verbe n'a qu'un temps et finit toujours par s'effacer devant le charme de l'action déterminée et de ceux qui se proposent de la porter. Il faut alors vite crier au danger, au populisme, à la démagogie, au racisme et à l'apocalypse pour tenter de contrer celui ou celle qui propose au peuple une autre voie que celle des élites, et faire rapidement rentrer dans le rang les brebis égarées tentées l'espace d'un instant de délaisser le doux son du blabla pour quelque chose de plus rugueux...


Le bon peuple, à ce qui nous semble, ne manque pourtant pas d'idées de bon sens quand il s'agit de proposer des solutions. Et pour cause ! Loin des ors de la République et des avantages princiers octroyés à ses "serviteurs", il est, lui, chaque jour en première ligne face aux réalités de la vie. Qui mieux que le policier sait le manque de matériel, d'effectifs, de temps de repos et de reconnaissance ? Qui davantage que le professeur peut témoigner des aspirations communautaires auquel il doit faire face, parfois dès l'école primaire ? Qui plus que la victime humiliée par la remise en liberté de son agresseur au nom de la réinsertion après seulement quelques mois de prison peut dire l'écoeurement du justiciable face à un système judiciaire devenu fou ?


Nous, français, patriotes, cadres ou demandeurs d'emploi, artisans ou patron de PME, salariés ou professions libérales, sommes les mieux placés pour parler de notre pays et des problèmes qu'il rencontre.


Nous, amoureux sincères de la France et défenseurs de son mode de vie sommes les plus à même de faire évoluer les choses dans la bonne direction. En agissant, en nous engageant, en expliquant, en proposant.


Bien sûr, il reste du chemin à faire pour raviver les trois couleurs de notre drapeau. Mais réjouissons-nous, patriotes, car le vent a commencé à tourner. Nous faisons maintenant cap toutes voiles dehors sur le renouveau national.


Alors redoublons d'efforts, ne baissons pas la garde et tenons-nous prêts à ouvrir les sabords. Car n'en déplaise aux bien-pensants et aux défenseurs du multiculturalisme, proche est le moment où parleront les canons...


Philippe Henri


 
 
 

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