L'islam en France : tant va la cruche à l'eau...
- vr4429
- 28 août 2016
- 4 min de lecture

Nous sommes ce que la vie fait de nous. Nos idées, nos opinions, nos valeurs, nos choix, découlent directement de notre vécu et des expériences que nous impose l'existence. On ne saurait nier qu'il existe autant d'hommes que de parcours différents, autant de sensibilités que combats menés, autant caractères que de vies façonnées... Mais dans nos différences, il est une chose qui nous unit. Une chose que nous partageons. Une chose, ou plutôt une capacité : celle d'apprendre de nos expériences, de ne pas reproduire les erreurs nous ayant conduits à des situations déplaisantes.
Je ne peux m'empêcher de me rappeler cet après-midi d'été où, adolescent, je nettoyais ma chaîne de moto, tournant la roue arrière d'une main, frottant les maillons de l'autre. Je me souviens du regard amusé de mon père qui, passant par là, me conseilla vivement de faire tourner la chaîne dans l'autre sens afin d'épargner à mes doigts un douloureux passage dans l'engrenage. Je n'en fis rien. Et découvrit quelques minutes plus tard, au détour d'un moment d'inattention, combien les chaires sont promptes à se déchirer lorsqu'elles se retrouvent écrasées entre deux pièces de métal...
Aujourd'hui, je continue de nettoyer mes chaînes à la main. Avec la même passion. La même exigence. La même minutie. Mais je tourne la roue dans le bon sens... Nous ne pouvons nous blâmer les uns les autres pour les erreurs que nous commettons. Car c'est à elles que nous devons de gagner en expérience et en recul. Lourdement coupable est par contre celui qui persévère dans son erreur alors que démonstration lui en fut offerte. Et il en va des hommes comme des sociétés. De nous comme de notre pays.
Depuis quarante, nous avons vu l'islam y progresser. Depuis quarante ans, nous avons constaté combien, de concessions en concessions, de reculs en reculs, de vague d'immigration en vague d'immigration, cette religion s'est installé à tous les étages de la République, exigeant toujours plus, demandant sans cesse davantage... Nous en avons fait l'expérience. Nous l'avons vécu. Nous le vivons encore. Et cela continue. Malgré tout, nos responsables de (presque) tous bords continuent de s'interroger sur la place qu'il faut lui accorder. Islam de France ? Islam en France ? Islam républicain ? Il semble manifeste que les politiques n'apprennent rien. Ou plutôt si. Mais se maintenir en place est plus important. Engranger les voix de l'immigration trop rentable. Les hautes fonctions républicaines trop confortables. Qu'importe le sort du citoyen. Qu'importe l'avis du peuple. Qu'importe le coût pour la nation.
Reste que le pays commence à gronder, que les esprits se réveillent, que la parole se libère. Apparaît que le contribuable en a assez de subir les petits arrangements consistant à faire tourner la roue moins vite pour tenter de se pincer les doigts moins fort, de saisir la chaîne différemment, avec des gants, des pincettes, du boboïsme ou de la bien-pensance. Les mots se font plus durs, la patience s'amenuise. Partout dans l'Hexagone, le peuple est las du communautarisme et de ses conséquences : délinquance, burqa, burkini, agressions, terrorisme, affrontements... Le postulat que l'islam est une religion parmi d'autres se fissure et craque. Il ne suffit plus de jurer aux français la main sur le coeur que l'immigration n'a rien à voir avec leurs problèmes. Les gens se rendent compte, observent, discutent, s'informent. "Peut-être que Zemmour avait raison, en fait...". "Peut-être que ces "fachos" de droite n'alertaient pas pour rien depuis vingt ans..."
"Pas si vite !" nous rétorquera t'on. "En France l'islam est pratiqué paisiblement par des millions de croyants ! Comment expliquez-vous ça ?" Assez simplement, en vérité. Ce que la majorité des fidèles pratiquent en France n'est pas l'islam mais un dérivé démocratico-compatible, (pour l'instant) expurgé des éléments qui font pourtant l'essence même de leur religion (soumission à Dieu, autorité du religieux sur le tout, expansion par la force, destruction des mécréants, etc). Choix sincère pour certains, ruse troyenne pour d'autres, mais la vérité est là. Encore faut-il avoir étudié le Coran pour s'en rendre compte.
Celui qui s'est penché sur la question sait que l'islam est conquérant; qu'il est hégémonique. Il sait que l'islam n'est pas qu'une religion mais un tout : une loi, une organisation civile, familiale, pénale, politique, religieuse. Il sait qu'il n'a jamais été une religion ni de paix, ni d'amour. La pratique imposée aux fidèles par le Coran, dans l'esprit comme dans la lettre, est celle au nom de laquelle les terroristes massacrent. Celle au nom de laquelle on dénie aux femmes les mêmes droits qu'aux hommes, on tue les homosexuels, on torture les non-musulmans, on lapide, on tranche des mains, on égorge... Les islamistes que nos médias qualifient à tort d'extrémistes ne le sont pas. Ils ne font qu'appliquer stricto sensu les préceptes de leur Livre. Ils sont les musulmans.
Parler d' « islam de France » est donc un formidable anachronisme. De la poudre aux yeux. De la malhonnêteté intellectuelle. L'islam n'est pas compatible avec notre mode de vie, avec nos valeurs, avec nos aspirations et ne le sera jamais. Il n'y a qu'une chose à faire : en interdire toute émanation hors de la stricte sphère privée.
Cela inclut la suppression des mosquées, l'interdiction des commerces hallal, des tenues traditionnelles, de toute référence aux fêtes de l'islam... Nous parlons ici d'effacer l'islam du paysage français.
Sans doute, de nombreux fidèles en seront affectés. Mais cela aura le mérite de révéler le visage de chacun. Les croyants sincèrement amoureux de notre pays comprendront la nécessité d'un tel changement et continueront de vivre paisiblement leur foi dans leurs foyers, sans manifester ni rage ni violence. Les autres nous déclareront la guerre. Et nous les déferons.
Philippe Henri
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