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Nous, on va vous parler de "fermeté"

  • vr4429
  • 12 sept. 2016
  • 3 min de lecture

A moins d'un an de la présidentielle, les candidats de l'arc-en-ciel politique sont sur le pied de guerre. On nous promet tout, et comme d'habitude, n'importe quoi.


Entre ceux qui veulent réquisitionner les lieux publics pour accueillir les migrants, ceux qui nous promettent de transformer la crise identitaire que traverse notre pays en "identité heureuse", ceux qui proposent un revenu universel, et peut-être même celui qui proposera (à nouveau) de tout régler en allant coloniser Mars, vous trouverez, patriotes, à boire et à manger pendant les huit mois à venir, quels que soient vos goûts et aspirations.


Mais s'il y a bien un mot que tous nos responsables ont à la bouche, c'est la "fermeté". Ne doutez plus :

Sur l'immigration, la France sera ferme. Sur la sécurité, la République sera ferme. Sur le communautarisme, la Nation sera ferme. Sur tout, le pays sera ferme. Et cette fois pour du vrai, promis, juré ! J'en entends déjà qui raillent au fond de la salle... Honte à vous, messieurs ! Car il faut avoir foi en ceux qui nous dirigent.


Il faut croire en eux, en leur désintérêt pour toute chose matérielle. Il faut boire les paroles divines de ces messies de la République, qui, sans même un regard en arrière, sacrifient le temps d'une mandature (voire de dix pour certains...) leur liberté de citoyen au service du bien commun. Aurions-nous le courage, nous, de quitter nos luxueuses chaumières pour nous installer au modeste palais de l'Elysée, ou au petit hôtel Matignon ?

Aurions-nous le cran, patriotes, de quitter nos emplois civils grassement payés (et peu taxés) pour une indigente rente de ministre ou de député ? Serions-nous capables, français, de renoncer aux joies du stationnement, de la cuisine, du ménage, du cirage... pour les abandonner avec altruisme à d'inconnus chauffeurs, cuisiniers, valets de chambre et autres concierges ?

Non. Nous n'avons pas la trempe de nos dirigeants. Nous ne sommes pas du même bois. Alors que les mauvaises langues qui ricanent ou persiflent se taisent. Que ceux qui doutent ouvrent leur coeur. Que ceux qui craignent pour leur avenir et celui de leurs enfants redressent la tête. Car ils sont de retour, eux tous, pour nous sauver.


Puisque nous ne saurions être à leur hauteur, puisque seules nos élites sont assez compétentes pour sortir le pays du marasme dans lequel d'autres qu'eux-même (si, si) l'ont mené, sachons au moins nous rendre utiles et aidons-les dans la pénible mission qu'ils se proposent de remplir. A cette fin, assurons-leur, patriotes, un petit cours de vulgarisation sémantique. Car il est manifeste que le bas peuple n'a pas la même compréhension du mot "fermeté" que ses dirigeants.


Pour nous, sots que nous sommes, être ferme ne signifie pas "condamner" dans une allocution télévisée. Pour nous, "fermeté" n'implique pas d'ordonner aux forces de l'ordre d'observer des casseurs sans bouger tout en s'abritant tant bien que mal derrière leurs boucliers. Pour nous, "fermeté" ne rime pas avec "apaisante" inaction.


Proposons-on donc à nos ayatollahs républicains quelques exemples simple(t)s, tirés de notre insignifiant quotidien : Qu'est-ce qu'agir avec fermeté face à une émeute de "chances" banlieusardes ? Observez mesdames et messieurs, c'est tout simple : effectuer les sommations d'usage, laisser un petit quart d'heure à ce petit monde pour regagner ses pénates, et neutraliser ceux qui restent. Neutraliser VRAIMENT. Donc par tous moyens. Cela implique coups de matraques, gaz dispersants, canon à eau, flashball, tasers et tirs à balles réelles si nécessaire. "Force reste à la loi".


Ceux qui s'opposent aux forces de l'ordre doivent savoir qu'ils s'exposent à être blessés ou tués. Sinon à quoi bon... Qu'est-ce maintenant qu'être ferme face à une mosquée au prédicateur et aux fidèles radicaux ? Rien de sorcier non plus : fermer immédiatement la mosquée, arrêter ses fidèles, expulser ceux qui peuvent l'être et faire traduire les autres en justice.

Ne craignez pas les troubles à l'ordre public, il y a peu de chances que les français s'en formalisent... Un petit dernier. Qu'est-ce qu'une sanction ferme quand il s'agit de condamner un terroriste ? A défaut de peine capitale (tout fout le camp), il faut pouvoir le condamner à perpétuité réelle. C'est à dire sans aucun espoir de sortie et jusqu'à ce que mort naturelle s'en suive. Les victimes apprécieront et justice sera rendue.


Alors bien sûr, nous répondra t-on, "l'Etat de droit ne permet pas de le faire, la Convention européenne des droits de l'Homme nous l'interdit, les valeurs humanistes de la France s'y opposent, etc, etc"...

Ou comment choisir légalement de se laisser égorger gentiment plutôt que de faire quelques entorses aux principes bisounours...


Sachez, chers dirigeants, que de ces problèmes le bon peuple est conscient. C'est la raison pour laquelle, dans un prochain article, les patriotes en reviendront aux fondamentaux en vous proposant un petit rappel de ce qu'était sensé être le rôle de la loi dans notre beau pays...


Philippe Henri


 
 
 

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