top of page

Le Contrat social est mort, dénonçons le !

  • vr4429
  • 1 oct. 2016
  • 6 min de lecture

A la fin d'un précédent article, je vous annonçais la publication prochaine d'un billet sur la dénaturation ce que devait initialement être le rôle du Droit dans notre pays. Le voici.


J'illustrerai mon propos en m'appuyant sur une fable dont certains ont sûrement déjà entendu parler. Cette dernière, appelée "fable de grenouille", est apparue au cours du 18ème siècle à la suite de diverses expériences scientifiques : "Si l'on plonge subitement une grenouille dans de l'eau chaude, elle s'échappe d'un bond ; alors que si on la plonge dans de l'eau froide et qu'on porte très progressivement l'eau à ébullition, la grenouille s'engourdi ou s'habitue à la température pour finir ébouillantée."


Cette fable illustre merveilleusement la situation du peuple français, habilement habitué, par petites touches successives, à renoncer à ses libertés, à ses exigences légitimes et à toute possibilité de reprise en main de son destin... mais sans plus rien recevoir en retour. Alors quid du contrat social français ?


En l'absence de Droit, en l'absence d'Etat, à l'état naturel donc, règne la loi du plus fort, agrémentée de son cortège d’horreurs, d’injustices, de privations et de violences.

L'espèce humaine n'étant pas par nature spécialement portée sur l’équité, les choses ont toujours été ainsi (et le demeureront vraisemblablement). Il s'agit donc pour les individus de trouver le moyen de protéger leur vie et leurs biens, d'assurer l’ordre au sein de leurs sociétés (« sociétés » revêtant ici l'acception la plus large) et leur défense en cas d’attaque extérieure. Comment ? En se tournant vers les éléments les plus forts, les plus habiles et parfois même les plus intelligents de leur groupe pour leur confier la charge de cette protection, moyennant quelques sacrifices.

Sont ainsi apparus les premiers chefs de tribus et de village, qui, tant en raison du prix du sang versé en cas d’attaque que pour d'évidentes raisons d’efficacité, se sont vus en contrepartie de cet engagement confier autorité sur les autres et légitimité pour leur imposer des contraintes.


Le Contrat social était né. Les siècles ont passé, les sociétés se sont agrandies, ont évolué, se sont complexifiées jusqu'à en arriver au stade des sociétés dites « modernes » que nous connaissons, dont notre pays fait partie et il est à ce titre intéressant de se demander si, en France, le contrat social que nous évoquions plus haut existe toujours.


À première vue, on peut être tenté de répondre par l’affirmative. Juridiquement, nous disposons d'une police pour nous protéger à l’intérieur, d’une armée professionnelle prête à nous défendre à l’extérieur, de tribunaux pour juger impartialement des crimes et délits commis et d'un pouvoir législatif démocratiquement élu pour voter les lois organisant notre société en partenariat avec un exécutif dont l'élection est elle aussi démocratique. Nous sommes (quasiment) libres d’aller et de venir, (presque) libres de nous exprimer, (en théorie) préservés de l’arbitraire du plus fort et disposons même d’un système social particulièrement généreux. Présenté ainsi, le tableau semble idyllique et le contrat rempli. Mais à y regarder de plus près, il faut, pour apprécier avec justesse la légitimité des multiples contraintes (fiscales, sociales, limitations des libertés…) qui nous sont imposées se demander se qui se cache derrière ce « nous».


Car c'est là que le bât blesse. Il n'y a plus de « nous ». Les habitants de notre pays ne forment par une communauté; ils ne sont ni unis, ni compatriotes. Notre Nation est désormais composée de communautés au pluriel, radicalement différentes, dont les intérêts divergents profondément. De fait, et parce qu'on a pas encore trouvé de tour de passe-passe pour satisfaire des intérêts aussi antagonistes, le pouvoir qui s’était vu confier l'autorité par le peuple français en trahit nécessairement la confiance et les intérêts même les plus évidents. Car c'est bien du lien très distendu entre le peuple et ceux qui le dirigent que vient le problème. Alors que les chefs de village dont nous parlions plus haut étaient choisis parmi les leurs, par les leurs et pour les leurs dépendant donc directement de leur communauté - nos dirigeants sont désormais totalement autonomisés par rapport à ceux dont ils sont sensés défendre les intérêts.

C'est désolant, mais inévitable lorsque la population de souche se voit concurrencée sur son sol par une part toujours grandissante d’étrangers et que l'accession aux responsabilités se fait par le vote de tous.


N'importe quel individu normalement constitué peut en effet comprendre que, si pour être choisi, un chef issu d'un village A doit également plaire aux habitants des villages B, C et D dont les intérêts sont contraires à celui-ci, il ne peut que trahir son propre peuple pour parvenir à ses fins. On passera sur les lamentables raisons pécuniaires qui peuvent conduire ces hommes à trahir leurs compatriotes, pour nous borner à constater la vérité : le contrat social qui unissait le peuple français (d’origine) à l'État qui le gouverne est mort.


Nous payons pour tout et surtout pour tous. Nous renonçons aux origines judéo-chrétiennes de notre pays pour satisfaire les desiderata d'une communauté musulmane qui n’hésite pour sa part pas à tout faire pour islamiser le pays.


La justice pour les victimes n'est plus rendue qu'avec une scandaleuse mollesse, notre peuple n'est plus protégé des agressions extérieures, il est à l’intérieur laissé aux mains de ses ennemis sans que les français n'aient le droit de se défendre, nos frontières n’existent plus, n'importe qui pénètre sur notre territoire. Nos libertés sont sans cesse restreintes pour soi-disant faire face aux exactions dont se rendent coupables des membres de communautés étrangères, nous n'avons plus même le droit de dire ce que nous pensons et l'organisation constitutionnelle de notre pays rend quasiment impossible l’accession au pouvoir d'un parti hors système, a fortiori si celui-ci se propose de défendre véritablement les intérêts nationaux.

Mais comme la grenouille de la fable plongée dans l'eau qui se réchauffe doucement, nous n'avons pas assez prêté attention à ce qui se passait.


La législation, les moeurs, les valeurs ont changé par petites touches : on nous a habitué gentiment à ce que les délinquants fassent la loi dans les banlieues, à ce que la légitime défense ne soit plus qu'une exception, à ce qu'il y ait de plus en plus de marques de communautarisme dans notre pays, à ce que les impôts soient de plus en plus élevés pour financer l'immigration, au politiquement correct, à l'égalitarisme, aux contraintes du vivre-ensemble, etc. Aujourd'hui, la réponse la plus communément formulée face à une injustice donnée est "Que voulez-vous, c'est comme ça...". Non ce n'est pas comme ça ! Pire encore, d'aucun répondent niaisement "Vous n'aurez pas ma haine" aux islamistes qui viennent assassiner leurs enfants. Mais si, vous allez l'avoir notre haine ! Il faut se réveiller ! Il faut ouvrir les yeux ! Ce n'est pas parce que nous sommes contraints de nous habituer - pour l'instant – à certaines choses qu'elles doivent être considérées comme normales ! Qui sommes-nous pour accepter qu'on nous piétine ainsi ? Qui sommes-nous pour continuer aveuglément à tolérer l'intolérable ? On nous a tellement rempli le crâne d'idioties que nous ne savons même plus ce qui est normal et ce qui ne l'est pas.


On nous bassine de grands principes qui ne sont même plus applicables au sein d'une société aussi fractionnée que la nôtre ! La liberté, l'égalité, la fraternité, oui, mais pour les nationaux ! Nous n'avons pas à dépenser, à subir ou à nous adapter aux étrangers. Encore moins lorsqu'ils nous veulent du mal ! Comprenons donc bien ceci : nos présidents, députés, sénateurs, maires, tous élus en grande partie grâce aux voix de français de papiers ne peuvent plus être patriotiquement légitimes (à quelques exception près). Ils ne peuvent plus nous représenter. Car ils sont contraints de dîner avec le diable pour être élus.


Tant que la part d'étrangers d'origine sera aussi importante dans notre pays, jamais les intérêts de la Nation ne pourront être servis comme ils devraient l’être. Prétendre le contraire est une aberration et un mensonge. Car encore une fois, la France n’est pas un tout.


Elle est maintenant divisible et divisée. À moins donc qu'à la suite de l'accession miraculeuse d’un parti patriote au pouvoir, le Droit change radicalement ses principes généraux et sorte de sa tutelle internationale pour redevenir enfin l'instrument juridique au service du peuple français qu'il n'aurait jamais dû cesser d’être, nous resterons bientôt dans l'Histoire occidentale - faute de choix - comme le seul pays dont l'hymne nationale aura été entonnée lors de deux Révolutions séparées par deux cent ans d' "évolution républicaine".

Mais après tout, peut être est ce qu'ils veulent...


Philippe Henri



 
 
 

Comentarios


Articles récents
Sur les Réseaux
bottom of page