A L'attention de l'Evêque de Quimper
- vr4429
- 15 oct. 2016
- 4 min de lecture

Monseigneur,
Comme vous le savez peut-être, notre époque vit un grand danger. Ce danger est le retour pernicieux d’une nouvelle forme d’inquisition avec le concept d’islamophobie.
Comme l’explique Anastasia Colosimo dans « Les bûchers de la liberté », le vrai enjeu d’une inquisition n’est pas le dogme religieux mais de se prémunir contre les idées gênantes qui remettent en cause la cohésion de la société.
Ainsi, à l’époque de l’inquisition catholique, l’enjeu était de protéger une société dont la cohésion était basée sur les dogmes du catholicisme. Pour preuve, le chevalier de la Barre a été exécuté par Louis XV alors que l’épiscopat prônait la clémence. De même, les juifs chassés par Saint Louis se sont réfugiés en Avignon auprès des papes. On est donc plus dans le fait politique que religieux. Les hommes de pouvoir savent utiliser la religion à leur profit. Aujourd’hui, l’enjeu véritable est le « vivre ensemble », basé sur le dogme suivant : « l'islam c'est la paix, l'islam est compatible avec la démocratie ». L’inquisition moderne protège sauvagement ce dogme dans le but de protéger le « vivre ensemble ». Les détracteurs de l’ancienne inquisition la pratiquent donc aujourd’hui avec autant de zèle et pour exactement les mêmes raisons.
L’inquisition islamo-gauchiste succède à l’inquisition catholique. Cette nouvelle inquisition fait taire les lanceurs d’alerte car « il n’existe pas de crime au paradis du vivre ensemble ». On le voit avec l'acharnement dont font l'objet Onfray, Zemmour, De Villiers etc. Je rappelle aux cathos de gauche que Jésus lui-même a été condamné à mort pour blasphème. En blasphémant, il gênait. Il troublait le petit consensus mou sur lequel était basé le vivre ensemble. Jeanne d’Arc aussi a été condamnée pour blasphème. Finalement, les intellectuels de droite qui sont aujourd’hui dénoncés pour blasphème contre le « vivre ensemble » par les pharisiens des sphères médiatico-politiques sont dans une posture comparable à celle de Jésus. Le point commun entre tous ces exemples est que le blasphémateur appartient à un peuple occupé par des envahisseurs, respectivement les Romains pour Jésus, les Anglais pour Jeanne d'arc, et les Musulmans pour les écrivains attaqués aujourd'hui. Le blasphémateur est un résistant autochtone.
A la lumière de ce constat, les évêques de France ont trahi Jésus car ils n'ont pas choisi la résistance pacifique, ils ont au contraire choisi la collaboration active. Ils ont rejoint la nouvelle inquisition, les nouveaux pharisiens de la bien pensance. Comme Judas, ils ont trahi. Ils ont trahi le peuple français qui descend des Francs sans lesquels l'église catholique n'aurait pas pu survivre. D'un trait de plume, les évêques anéantissent leurs sacrifices et leurs combats, il anéantissent 14 siècles de résistance pour ouvrir en grand la porte de nos maisons à l'islam conquérant. Ce faisant, ils font le jeu de l'économie hyper libérale qu'ils critiquent. En effet, cette économie cherche à briser les nations en y injectant des éléments hétérogènes. Car si les nations s'effondrent, plus de frontières, plus de souveraineté nationale, les multinationales prennent le pouvoir. Georges Soros, un milliardaire ami des Clinton favorise l'islamisation de l'Europe en finançant le CCIF et les « no borders » d'extrême gauche. Peter Sutherland, un homme d'affaire influent à Bruxelles, proche des démocrates américains, pèse de tout son poids pour faire entrer un million de musulmans chaque année en Allemagne. Wesley Clark, un autre ami de Clinton dit : « il ne doit rester aucun peuple ethniquement homogène en Europe ». Tous ces démocrates américains règnent en maître sur les médias, y compris en Europe, et manipulent l'opinion. Vous faites leur jeu.
Monseigneur, en signant la lettre des évêques vous avez choisi le prince de ce monde. Vous savez qu'il sait se rendre séduisant et sympathique. Sa nouvelle stratégie est même de recycler la vieille charité chrétienne pour la pervertir. Il a testé cela en URSS, mais ayant trop bafoué la liberté, cela n'a pas marché. Il essaie à nouveau avec l'islamo-socialisme en donnant à cela une apparence de liberté et de démocratie. Si le prince de ce monde doit prendre le visage apaisant et raisonnable d'un vieil homme réaliste et tolérant, il le fera si cela lui permet d'avancer. Je pense à un certain homme politique favori des sondages qui a cité votre lettre lors d'un débat récent.
Les évêques de France ont choisi de trahir la France et se sont laissé piéger par le prince de ce monde qui se sert de nos bons sentiments et de certaines paroles de Jésus pour tuer les nations et la chrétienté afin d'imposer l'islam et le libéralisme sauvage. Ensuite, seulement, quand la chrétienté sera anéantie en Europe, il enlèvera le masque. Je connais d'avance votre réponse, vous allez me citer les paroles d'évangile qui prônent l'accueil du migrant musulman. Le prince de ce monde les connaît et en a fait une arme absolue à son profit pour détruire l'Eglise en Europe.
Je souhaitais finir par les paroles de Malika Sorel-Sutter interviewée pour le numéro de septembre de la revue de la légion d'honneur. Vous connaissez, j'en suis certain, cette intellectuelle de renom qui a travaillé au haut commissariat à l'intégration. Je cite : « Je résumerai ma pensée avec un principe de bon sens : on ne bouscule jamais sans conséquence un peuple sur son territoire. Chaque peuple a droit au respect, sur sa terre, de son socle de principes et de valeurs. Ce socle, dans les faits, est la simple traduction de son héritage politique et culturel. Tous ceux qui se lavent les mains de l'installation d'une situation dans laquelle l'exigence de ce respect devient source potentielle de conflits, portent assurément une responsabilité.
Ainsi en va-t-il, entre autres, de la hiérarchie de l'Eglise. En dépit de la tragédie des chrétiens d'Orient qui met en lumière le défit de la convivance sur le long terme de communautés aux fondamentaux culturels différents, elle persiste à user de son autorité morale pour culpabiliser les Européens afin qu'ils se résignent à poursuivre l'accueil de flux massifs de nouveaux entrants. »
Vous comprendrez donc que mon épouse et moi ne pouvons plus financer ce processus par le denier du culte.
Respectueusement, mais en toute franchise,
ODO de s.a
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