top of page

J-1 A la jungle, jusqu'ici tout va bien....

  • vr4429
  • 24 oct. 2016
  • 3 min de lecture

Calais, pont de la route de Gravelines

Aux abords de la Jungle devant être démantelée à partir de ce lundi 24, la fourrière s’active pour enlever des véhicules des sorties des pro-migrants. Un jeune policier s’en excuse presque. « D’habitude, nous sommes tolérants mais avec le dispositif qui doit se mettre en place ce n’est pas possible. » L’évacuation des lieux ? Il est perceptible que notre interlocuteur mesure la difficulté de la tâche. « Si l’armée était intervenue les choses auraient sans doute été un peu plus rudes... mais en trois jours, tout aurait été réglé. Là.....Nous verrons. »


Difficile effectivement de croire que des forces de police soient pleinement opérationnelles pour évacuer les 7 500 illégaux de la Jungle en un temps record. D’autant que sur place, le stress n’est pas bien grand si ce n’est chez les sympathisantes quinquagénaires pomponnées de la cause migratoire qui repartent toutes émoustillées avec quelques jeunes hommes exotiques qui tombent à pic. La Jungle c’est aussi cela. Un vivier pour activistes lobotomisées par la repentance n’hésitant pas à offrir leur ventre à l’envahisseur en guise de repentance …

Soldes et résistance En ce dimanche, le soleil chauffe cette zone qui jadis était un espace naturel et protégé. L’odeur du cloaque vous chatouille les narines. Au sol, des boîtes de vitamines C complètes piétinées, des immondices, des restes de repas à peine entamés que les bons bénévoles viendront ramasser pour jeter dans les bennes à ordures. Dans moins de 24 heures la Jungle doit être démantelée ? No stress. Une grande partie des commerces fermée par un arrêté contesté mais validé par le Conseil d’Etat le 12 octobre fonctionne tranquillement … On s’éclate en musique. Dans les échoppes c’est même l’heure des soldes ! Toi aussi tu veux ta belle tenue de musulman ? Des cigarettes de contrebande? Profite c’est pas cher !

Dans les allées peuplées de rastaquouères aussi débonnaires que patibulaires papillonnent des donzelles incarnant la décadence européenne. Que recherche cette engeance ? L’incarnation d’une pseudo-virilité que n’est plus capable d’incarner à ses yeux l’homme occidental rendu eunuque par une société dominée par le lobby transgenre ? La soumission est effrayante. Le foulard posé sur la tête d’une No Border venue adorer le Camp des transnationaux est effrayant. « On ne me prend pas en photo », lâche la rebelle. « Ici c’est la Jungle ». Il n’y a pas la Jungle. Il y a la France. Et les No Borders comme les illégaux n’y ont pas leur place. Et on l’a prise en photo.

Nous resterons …

Sous le soleil des « réfugiés » font tranquillement leur popote. Notre interlocuteur embaume le shit et se répand. « Moi, je suis Hindou ! l’Inde c’est le plus beau pays du monde ! C’est le paradis.». Questions. « Pourquoi tu ne veux pas retourner au paradis ? - Je veux visiter l’Angleterre. - Mais demain tu vas devoir quitter la Jungle ? - Je vais me cacher. Pas grave, je ne vais pas bouger. » Nous sommes invités à déjeuner. Offre déclinée. On ne pactise pas avec le coucou. Et puis, on n’aime pas les boulettes de rat.

La France, l’Europe est bel et bien devenue le terrain de jeu du grand remplacement.


Nouvelle boucle dans le « camp de réfugiés ». Youssef, ami jordanien ricane. « J’ai vécu à Gaza. Ici, c’est le luxe … ».

Pour preuve, ces jeunes hommes qui jouent au cricket bien insouciants de l’évacuation programmée. Ces illégaux qui tranquillement achètent fruits, légumes en passant devant des caravanes faisant la gloire du Peace and Love qui n’ a pas lieu d’être.

Ici, il n’y a qu’un seul mot d’ordre Refugees Go Home.


Jeanne Deflandres Les photos : distribution de valise, peace restaurant, partie de cricket


 
 
 

תגובות


Articles récents
Sur les Réseaux
bottom of page