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La phrase du jour à Calais : « Il n'y a plus de migrants » …

  • vr4429
  • 28 oct. 2016
  • 2 min de lecture

Calais Zone Dissidente s'est donc rendue ce matin sur les lieux afin de vérifier la phrase du jour. Eh bien, curieusement et vous vous en doutiez un peu : « Il y en a encore » !


N'écoutant que notre courage, nous nous sommes infiltrés dans la conférence de presse donnée par les associations pro-migrants et croyez-moi, il en fallait du courage, étant donné l'odeur sui generis qu'exhalaient certaines crasseuses no-border. A peine arrivé, un de nos éléments se fait agripper par une de ces nauséabondes harpies qui souhaitait savoir pour quel journal nous travaillions. « Un journal humanitaire ». Voilà qui leur a cloué le bec.


Quant à moi, j'avais mis mon sweat Dissidence à l'envers pour éviter de me faire lyncher. Car en plus d'être odorant, le no-border est méchant et intolérant.


Nous avons donc appris qu'il restait « un certain nombre » de mineurs isolés qui auraient été honteusement refoulés au délit de faciès, à cause de leur barbe ... que les conditions de vie dans certains CAO (Centre d'Accueil et d'Orientation) étaient déplorables et qu'il y avait eu des violences policières scandaleuses. Si nous avions dû compter le nombre de fois où les représentants des assos avaient prononcé le mot « mineur », nous serions morts d' épuisement. Les pro-migrants ont trouvé un nouveau fond de commerce : le mineur barbu !


Pendant la conférence de presse, une centaine de mineurs barbus manifestaient pour pénétrer dans le CAP (Centre d'Accueil Provisoire) prévu pour 1500 personnes, bondé depuis l'évacuation et n'étant pas légalement en mesure d'accueillir des mineurs.


D'autres- une vingtaine d'africains- montaient dans le dernier bus affrété tandis que d'autres, visiblement las d'attendre, prenaient la tangente vers la ville.


Il reste donc aux alentours de 2 000 migrants dans le camp, si l'on compte ceux du CAP et ceux qui cherchent à y rentrer. Mais en ville, le mystère reste entier. Nous avons croisé des groupes d'allogènes qui revenaient tranquillement vers la jungle après les courses chez Aldi, des africains pour la plupart et les habituels musulmans en kamis à vélo. Rien ne change, tout va bien...


Allez, une dernière blague pour la route. Un des excités no-border discutant avec une journaliste effarée n'hésitait pas à affirmer : « La presse ment. La Vérité ? il y avait eu 800 morts dans la jungle et qu'en plus,à côté, il y avait une usine chimique et que l'Etat cachait des choses sur la situation des pauvres exilés ! » Et pourquoi pas des chambres à gaz dans l'usine ? Les effluves de la zone Seveso jouxtant la Jungle visiblement tapent sur le ciboulot ...


Jeanne de Flandres Clovis Just


 
 
 

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