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Elections américaines, aurons nous le même courage ? ...

  • vr4429
  • 13 nov. 2016
  • 4 min de lecture


Make America Great Again. En bon français, « Rendre sa grandeur à l’Amérique ». C'était le slogan du candidat Donald Trump. Ce fut l'espoir de 164 millions d’Américains.


Il y a 50 ans, le patriotisme trumpique aurait rencontré l'adhésion de tous les électeurs du Nouveau continent. Républicains et Démocrates se seraient contentés de débattre de la place des virgules dans le projet du présidentiable, sans penser un instant à lui reprocher son amour du pays.


Mais plus maintenant. Aux USA comme en Europe, quelque chose a changé. Une gangrène insidieuse et (initialement) indolore s'est installée. Si néfaste, si toxique, si malfaisante, qu’elle a fini par scinder en deux parts ennemies chacune des grandes nations occidentales. Le cancer de l'immigration a pénétré nos pays. Ses métastases : l’islam, le politiquement correct, l’« ouverture d'esprit », la « tolérance », le racisme anti-blancs, et de pires encore, ont gagné chaque organe de nos glorieuses nations, à tel point qu’aujourd'hui, c'est sous les quolibets du système médiatico-politique international et sous les injures de la moitié de leurs compatriotes que les peuples tentent de réparer leurs Maisons nationales.


L’élection qui vient de voir désigner Donald Trump 45ème Président des Etats-Unis est la parfaite illustration de cette situation. Au pays de l'oncle Sam, ce sont en effet les vrais américains, ceux que l'on appelle avec condescendance « les petits blancs » qui ont voté pour le nouveau président, tandis qu'à l’opposé, latinos, noirs et autres immigrés naturalisés mais non occidentaux d’origine votaient pour Hillary Clinton, aux côtés de natifs américains ayant tout intérêt, de par leur statut social privilégié, à préserver dans le pays la suprématie des élites mondialisées bien-pensantes.


La guerre électorale qui vient de s'achever sous nos yeux (à moitié) étonnés s’est révélée être le symbole de la fracture qui s'est installée au sein des peuples occidentaux. D'un côté, des blancs, souvent de classe moyenne mais aussi (et de plus en plus) des classes modestes qui luttent pour sauvegarder leur identité, leur mode de vie, leurs traditions.


De l’autre, de jeunes actifs diplômés de grandes universités, issus des classes supérieures et très supérieures, des favorisés, des « fils de » n’ayant aucun souci à se faire pour leur avenir, des immigrés ayant intérêt à ce que le mode de vie de leur pays d'accueil s’effondre pour mieux leur laisser la place, des citoyens de nulle part s'affirmant « citoyens du monde » en se contrefichant de l'histoire des peuples, de leurs racines et de ce qui fait les ciments nationaux, des obnubilés par le dogme du tout moderne, du tout mondialiste, du tout argent, du tout people, du tout numérique et du tout multiculturel.


Entre ces deux blocs, point d’entente possible. Et encore moins de volonté de vivre ensemble. Au delà des valeurs, des points de vue, des religions, ce sont deux systèmes de pensées qui s’affrontent, incompatibles, inconciliables, irrapprochables… Il en est ainsi aux Etats-unis, il en est de même en France.


Pour les patriotes, la patrie de Marianne est un pays blanc, d’origine chrétienne, dont la culture mondialement reconnue n’a pas besoin d’être « enrichie » d’ arts exotiques. Un pays dont le modèle familial repose sur l’union d’un homme et d’une femme, dont le système pénal doit être juste mais véritablement dissuasif, dont les finances reposent sur l’économie réelle, sur les entreprises et leurs salariés, dont les enfants doivent savoir parler correctement leur langue, apprendre à lire, à écrire et à compter, à connaître l’Histoire de France avant de s’intéresser à d’autres sujets marginaux ou sans rapports avec notre civilisation…

Pour l’élite politico-médiatique qui tient les rênes de notre pays depuis trente ans, et pour les millions de citoyens bien-pensants qui oeuvrent pour préserver le confort de leurs maîtres, exit la Nation, exit la Patrie, exit le Récit national.


La France est un melting-pot, une nation multiculturelle, multi-ethnies, pluri-religieuse. Chacun y est libre d’y faire ce qu’il veut, de s’accoupler et de se marier avec homme, femme, animal et bientôt même, avec enfant. Tout le monde a bien sûr son mot à y dire, doit pouvoir y toucher les allocations sociales, peut insulter la police sans être traduit en justice… Pour ces français à l’esprit très « ouvert », la France n’a pas de couleur, n’a pas d’histoire, n’a pas d’identité. Elle est black, elle est blanche, elle est beur. Assez des toiles de maîtres ! On préfère les tags et les gribouillis qui « colorent » la ville et « la font vivre ». L’économie réelle est dépassée, vive les places financières ! Et qu’on distribue au bon peuple les miettes d’un revenu universel pour le faire taire pendant qu’élites bobos bienpensantes se goinfrent toujours davantage des gigantesques fruits (factices) de l’économie virtuelle et des spéculations boursières.


A bat les frontières ! Que rien n’empêche les grands de ce monde de prendre leur croissant-café à Paris, leur sushis du midi dans un restaurant japonais à New-York et leur dîner au sommet de l’une des plus haute tour de Dubaï… Après tout, c’est ça la mondialisation heureuse : un monde sans limites, sans identité, sans frontières, dans lequel riches et puissants vivent toujours mieux, tandis que humbles et modestes se contentent des insultantes miettes d’une pseudo redistribution des richesses. Ces bêtes masses racistes et sans éducation qu’on laissera aux mains de l’islamisme radical qui, lui, sait tenir les foules et contraindre les peuples au silence. De quels meilleurs alliés nos courageuses élites auraient elles besoin ?


Et bien sachez, mesdames et messieurs de la France d’en haut, que votre « France 3.0 » ne verra pas le jour. Sachez que nous, patriotes français, ne vous laisserons pas faire. Qu’à l’image du fier peuple américain, nous vous reprendrons les manettes et sortirons le pays du vide sans fond dans lequel vous l’enfoncez un peu plus chaque jour.


Quant à nous, patriotes, ayons bien conscience que les maux cités plus haut ne sont que des métastases dont nous viendrons aisément à bout une fois le cancer-père éliminé. Nous l’éliminerons par le vote dès 2017, mais aussi, s’il le faut, par les armes. Que chacun sache dès à présent que tout homme qui collabore au projet mondial de destruction des peuples est officiellement notre ennemi. Et qu’un ennemi, ça s’élimine


Philippe Henri



 
 
 

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