Berlin, pendant les fêtes le massacre continu.

Le plus terrible c'est que nous ne sommes même plus surpris par ce massacre. La guerre que nous mène une partie importante de l'Islam, installe la régularité de son horreur dans notre quotidien.

A fréquence régulière les listes des morts inondent nos médias mais, gardez-vous bien de réclamer le droit essentiel d'être en paix dans votre pays. De refuser d'être une cible potentielle du fanatisme organisé et conventionnel. D'exiger que soient éloignés du territoire national ceux dont on sait parfaitement que notre destruction est leur but ultime. Les naïfs qui misent sur un impossible "Vivre Ensemble" vous accuseront d'être contaminé par un extrémisme inacceptable. Pire, ils vous désigneront comme étant le réel danger de la situation présente. Leur aveuglement qui se conjugue avec un humanisme inconséquent est l'arme la plus efficace que possèdent les terroristes.

Ceux qui réclament le "pas d'amalgame" , avec des accents outragés dans la voix, favorisent l'éclosion des meurtres, des actes contraires à nos lois. Ils développent un communautarisme agressif et radical terrain fertile à toutes ces exactions.

Pour lutter contre ceux qui envisagent simplement de détruire notre civilisation ces bonnes âmes stupides multiplient les hashtags sirupeux sur Twitter. Sur les réseaux sociaux ils postent des messages sans efficacité dans lesquels ils expriment leur compassion de façade. Dans les médias ils affichent leur peine de circonstance, leur soutien sans effet. Ils espèrent ainsi vaincre un ennemi déterminés et sans scrupules ni morale avec leurs pauvres phrases festonnés de bonnes intentions et saupoudrée de sagesse peureuse. Ils déposent des fleurs et des bougies sur les pavés couverts de sang séché pour conjurer le mauvais sort. Ils lancent des incantations gonflées des termes "déséquilibré"ou "loup solitaire" pour se rassurer. Ils se persuadent qu'en brandissant notre atticisme occidental, nos bonnes manières d'européens, nos codes et nos lois, nous seront miraculeusement immunisés.

Les multiples attentats qui saignent l'Europe apportent la preuve qu'il est impossible de différencier le réfugié du terroriste. Qu'il n'est plus raisonnable d'espérer en l'efficacité des méthodes et des moyens mis en oeuvre par les états pour nous protéger. Nous sommes au cœur d'une guerre dont nos dirigeants actuels veulent ignorer la consistance et nier la proximité géographique. Combien de brigades de djihadistes musulmans stationnent sur le territoire national ? Combien de combattants entraînés, audacieux et armés se dissimulent dans notre pays ? Quel est le nombre de ceux qui, demain, rejoindront les rangs de nos agresseurs.

Pourquoi accepterions-nous, au nom d'une bonne conscience dangereuse, d'organiser notre propre disparition? Au nom de quelle morale débile nous faudrait-il protéger ceux qui, sans vergogne envisagent de nous réduire à néant ? En quoi notre volonté de préserver notre liberté et notre indépendance serait-elle inacceptable ou condamnable ?

Qui osera nous interdire de vouloir continuer à vivre ?

Pierre Gourdans