Garder l'Espoir
- vr4429
- 13 janv. 2017
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L’année commence à peine. Elle promet d’être chargée, et probablement dramatique à bien des égards, tant au niveau mondial que national, mais je voudrais revenir sur celle qui vient de se terminer.
Certes, en 2016, nous avons connu des drames, de cruelles déceptions, un pourrissement général de la société, une accélération inquiétante de tout ce qui va mal … et pourtant, tout n’a pas été négatif : Il semblerait qu’ici ou là, les consciences commencent à s’éveiller, qu’un sursaut de liberté se manifeste face aux multiples carcans que veulent nous imposer les tenants du nouvel ordre mondial et la pensée unique.
Devons-nous nous réjouir sans aucune réserve d’une élection inattendue aux USA ? du Brexit ? du référendum en Italie ? de la quasi victoire du FPÖ en Autriche ?... ou la sagesse nous commande-t-elle un minimum de circonspection ?
Ce n’est pas moi qui donnerai ici une réponse qui serait probablement prématurée : Peut-être faudra-t-il relativiser la portée de tel ou tel de ces événements, et nous attendre à quelques déboires que pourrait nous réserver l’avenir.
Ce qui demeure par contre acquis, et porteur d’un immense espoir, c’est que des peuples reprennent un appétit de souveraineté.
De ce point de vue, la France n’a pas été en reste. L’épisode ubuesque du centenaire de la bataille de Verdun en fut un signe éclatant : S’il est des mouvements ou des partis qui voudraient revendiquer d’avoir fait échec au projet élyséen de salir la mémoire de nos poilus en y imposant un concert de rap, la vérité est tout autre :
La vague qui s’est spontanément levée pour s’indigner de cette ignominie ne vient d’aucune organisation. Elle vient du peuple, de gens comme vous et moi, qui ne pouvaient pas accepter ce sacrilège. Elle dépasse toutes les sensibilités, toutes les orientations politiques, elle est celle de français de tous bords dont le nom d’un grand père figure au monument aux morts.
Le pouvoir l’a compris. Il s’en est inquiété … et s’il n’a fait qu’une demi-reculade en substituant à l’insulte la plus grave une autre insulte un peu puérile, avec cette sarabande d’adolescents parmi les tombes, il a quand-même reculé.
La morale de ceci, c’est que le peuple a toujours son mot à dire … alors, ne nous décourageons surtout pas !
Hervé FENOY
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