Nous y sommes !
- vr4429
- 1 mars 2017
- 3 min de lecture

Chers amis,
Il y a quelques heures, j'assistais - peut-être comme vous - à la déclaration télévisuelle de François Fillon. Dans la foulée, Bruno le Maire annonçait sa démission, l'UDI décidait de se réunir en urgence et le candidat LR enregistrait la défection de plusieurs de ses soutiens politiques. Ces derniers événements, additionnés aux désolantes manœuvres d'appareils de la gauche et des Verts, à la nouvelle tambouille de Bayrou, aux interventions christiques de Macron et à la progression constante de Marine Le Pen dans les sondages ont fait naître chez votre serviteur l'envie de prendre sa plume et de vous adresser cette lettre.
Sachez que c'est avec beaucoup de frustration que je dois me contenter d'écrire, quand je voudrais me tenir devant vous, parmi vous, pour vous parler de vive voix. Sans doute m'auriez vous vu ému à cette occasion, et un peu triste, aussi. Car c'est en effet avec une émotion particulière que je rédige cet article; un mélange de nostalgie, de joie, d'inquiétude et d'espoir qui conduit celui qui l'éprouve à vouloir se réunir avec les siens pour partager un dernier moment de quiétude avant que tout bascule.
Nous y sommes. Le système que nous avons combattu avec tant d'acharnement est sur le point de disparaître. Quoi qu'il se passe à partir de maintenant, il sombrera dès le lendemain de l'élection présidentielle. Grâce à vos effort, patriotes, mais aussi par sa propre faute.
Jusqu'à aujourd'hui, le système - cet ennemi mondialiste, libertaire et ultra libéral que nous connaissons bien - avait plutôt bien manoeuvré. Face à une gauche décatie et à un candidat LR conservateur et plutôt austère, il avait habilement réussi à mettre en avant son propre poulain sous couvert de jeunesse, de nouveauté et de rassemblement (lire sur le sujet "Je vous saluerais bien").
Certes, les français avaient compris que les médias et le tout Paris roulaient - sans même chercher à s'en cacher - pour le jeune banquier de Rothschild, mais ce parti pris habituel ne sortait guère de l'ordinaire que par l'intensité de l'engagement des journalistes. Quelle erreur magistrale, alors, que de torpiller François Fillon ! Même si l'idée de base pouvait se comprendre (couler le malheureux pour ramener une partie de ses électeurs vers Macron), ce sont toutes les valeurs morales et le positionnement politique de millions de français qui viennent d'être attaqués par cette incroyable offensive de la branche judiciaire du système !
Une offensive qui vise à mettre à bas, non pas l'homme, mais les valeurs traditionnelles qu'il porte et, partant, le refus du peuple français de la macronienne modernité qu'on tente de lui faire ingurgiter de force par tous les orifices. François Fillon a sans aucun doute manqué de tact en agissant comme il l'a fait, mais il n'est certainement pas le plus malhonnête des politiques ! En tout cas pas celui vers qui la "justice" aurait dû se tourner en premier.
La faute est si énorme qu'elle frise le cas d'école. En termes navals, on appelle cela saborder le navire. C'est presque trop beau pour être vrai : il y avait UN homme qu'il ne fallait pas briser ostensiblement dans cette campagne, et trop pressé de vouloir assurer la victoire de sa créature, le système l'a quand même fait ! Il y a de quoi en rester pantois…
Il n'en demeure pas moins que la période qui vient sera longue et douloureuse pour tout le monde car à la suite de cette erreur, le pays va inévitablement basculer. Il est en effet mathématiquement exclu que la gauche se retrouve au second tour de l'élection présidentielle. Depuis aujourd'hui, nous savons que Fillon ne pourra pas davantage y être. Ne vont donc rester que Marine le Pen et Emmanuel Macron. Derrière ces deux candidats - aussi opposés qu'on peut l'être - vont logiquement se regrouper deux grands blocs irréconciliables (ennemis ?) d'électeurs : les patriotes, d'un côté ; les mondialistes et autres tenants du modernisme à tout crin, de l'autre.
Si Madame Le Pen gagne, nous savons que l'ennemi intérieur (qu'affectionne beaucoup Macron) fera immédiatement sécession et nous attaquera.
Si Monsieur Macron gagne, le même ennemi intérieur se sentira pousser des ailes, se dévoilera tel qu'il est et conduira les patriotes, ainsi que tous ceux qui refusent de voir leur pays sombrer irrémédiablement dans l'abîme, à entrer en conflit actif. Dans les deux cas, la paix (bien que relative) que nous connaissons est sur le point de disparaître pour laisser place à l'affrontement annoncé depuis longtemps.
Soyons en conscients, il y aura un avant et un après 2017 : avant, on se détestait, mais on se le cachait. Après, on se détestera toujours, mais on va se le dire en face…
Puisque, donc, nous en sommes là, je voudrais vous dire à tous un immense merci. Merci pour votre dévouement, pour votre courage, pour vos convictions. Merci pour vos efforts et votre amour de la France. Que tous les patriotes se tiennent prêts. Le printemps qui arrive promet d'être agité…
A chacun de vous, Amicalement.
Philippe Henri
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