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Pourquoi nous vaincrons

  • vr4429
  • 22 avr. 2017
  • 5 min de lecture

De terribles incertitudes planent sur notre horizon, les tensions s’accumulent, la haine, pour le moment toujours contenue, atteint des niveaux encore inconnus jusqu’alors. Les plus lucides, souvent les plus âgés d’entre nous, ont déjà compris qu’un simple incident sera sûrement le facteur déclenchant de la confrontation que l’on sait inéluctable.

Pour ceux qui y croient encore, - et ils sont nombreux, trop à mon avis -, la perspective de se voir privés de l’alternance démocratique qu’ils jugent étant la seule pouvant sauver la France, est très douloureusement vécue. Or tout est fait pour arriver à ce résultat. L’autre camp, toujours prêt à en découdre, affûte en ce moment même ses armes pour attiser la haine. Quel que soit le résultat des urnes, la citadelle patriote et chrétienne sera prise d’assaut d’une façon ou d’une autre.

Nous vivons une bien triste veillée d’armes ; faibles numériquement face à l’adversité, pas assez préparés à ce qui nous attend, dépourvus de la moindre doctrine pour nous soutenir, nous savons seulement que la raison est de notre côté, une bien piètre consolation !...


Nous pouvons, pourtant, faire preuve d’optimisme

C’est dans ce contexte, trop souvent répété à quelques variantes près, que s’ordonne l’essentiel de notre discours, et qu’il est temps, et même plus que temps, d’y introduire une autre manière de voir les choses ; une façon non pas béatement optimiste, mais qui découle d’une analyse globale qui échappe à la plupart de nos contemporains. Cet autre élément sur lequel nous appuyer, n’est autre que le Christianisme. Rassurez-vous, je n’ai nulle intention de faire un cours de morale religieuse, bien que celui-ci serait nécessaire si celle-ci n’était pas devenue inaudible. Je veux seulement parler du poids réel qui est celui de la religion qui est celle de la plupart d’entre nous. Nombreux sont ceux qui pensent, à tort, que son influence est devenue insignifiante et qu’il ne sert plus à rien de s’en référer à elle dans la construction du discours social et politique. Ceux-là sont les mêmes qui affirment, sans l’ombre d’un doute, que le communisme a totalement disparu de nos jours, alors qu’il ne s’est jamais aussi bien porté. C’est un peu la même chose pour ce qui concerne le Christianisme et, encore une fois, je laisserai la parole à Carl Gustav Jung qui a su le jauger à sa juste valeur : « Nous nous figurons toujours que le Christianisme consiste dans une certaine profession de foi et dans l’appartenance à une Eglise. En réalité le Christianisme est notre monde (1). Tout ce que nous pensons est le fruit du Moyen Âge et singulièrement du Moyen Âge chrétien. Notre science elle-même et, en bref, tout ce qui se meut dans nos cerveaux est nécessairement façonné par cette ère historique, qui vit en nous, dont nous sommes à jamais imprégnés et qui constituera, jusque dans les époques les plus lointaines, une couche de notre psyché, de même que notre corps porte les traces de son développement phylogénétique. Notre mentalité tout entière, nos conceptions des choses sont nées du Moyen Âge chrétien, qu’on le veuille ou non. Le « siècle des Lumières » n’a rien effacé ; l’empreinte du Christianisme se retrouve jusque dans la façon dont l’homme voulut rationaliser le monde (1). La vision chrétienne du monde est, par suite, une donnée psychologique qui échappe aux explications intellectuelles. C’est un passé qui, dans ses traces et ses conséquences, sera comme tout passé, un éternel présent. Nous sommes une fois pour toutes marqués au coin du Christianisme ». (Recueil « l’Âme et la Vie »).

Sans en avoir l’air, cette analyse de Jung pointe des réalités extrêmement importantes touchant à notre civilisation moderne européenne, réalités constamment occultées par les intellectuels bien en cour et qui, en grande partie, expliquent l’ostracisme permanent dont font l’objet les patriotes, le racisme anti blanc et l’éternelle conjuration anti chrétienne.


La face cachée du Christianisme

Une phrase de Jung résume à elle seule la réalité si difficile à percevoir : « l’empreinte du Christianisme se retrouve jusque dans la façon dont l’homme voulut rationaliser le monde ». Ce monde est tout simplement le monde moderne et pas un autre. Sans vouloir minimiser l’apport du siècle des Lumières, il ressort qu’aucune des prouesses scientifiques et techniques qui ont transformé la société, n’aurait pu voir le jour sans ce socle fondamental du Christianisme sur lequel, sans le savoir, et surtout sans vouloir le reconnaître, toute recherche s’est appuyée. Grâce à sa religion, l’homme blanc occidental a bel et bien organisé le monde à sa façon ; la société moderne, aussi imparfaite qu’elle puisse encore être, n’est que le résultat concret de la discipline d’esprit et de la rigueur que le Christianisme a su imposer tout au long des siècles.


Une modernité que tous les peuples nous envient

Mais les choses vont bien plus loin : cette modernité à laquelle tous les peuples de la terre aspirent désormais, et dans laquelle ils s’empressent de sauter à pieds joints, leur impose, qu’ils le veuillent ou non, de s’extraire des carcans intellectuels de leurs sociétés traditionnelles et, de ce fait, afin de pouvoir en tirer profit, d’adopter la tournure d’esprit et la rigueur de l’homme européen, c’est-à-dire faire leur une petite partie de l’intelligence chrétienne. Certains peuples y réussissent, d’autres sont à la traine, d’autres aussi, par jalousie et dépit, veulent la détruire, mais tous s’y complaisent…


Un pouvoir planétaire difficilement contestable

Que nous faut-il donc retenir de cette analyse de C.G. Jung portant sur le Christianisme ? C’est que, contrairement à toute attente, l’homme blanc européen et chrétien détient, de façon sous-jacente, un pouvoir planétaire quasi indestructible, réalité qui, si elle est soigneusement tue, est devenue parfaitement insupportable à l’ensemble des forces globalistes qui entendent remodeler le monde à leur guise. L’autre réalité dont il nous faut tenir compte, c’est que, noyée sous les torrents de la culpabilisation forcenée de l’homme blanc et d’une monstrueuse propagande planétaire visant à le déstabiliser, il est peu de dire que cette incontestable supériorité de la culture chrétienne n’est pratiquement perçue par personne. Et pourtant, s’il nous faut absolument rechercher la doctrine à laquelle nous raccrocher, c’est au moins avoir conscience de notre supériorité intellectuelle héritée du Christianisme. Cela est si vrai que lorsque l’occidental se voit obligé de quitter la terre qu’il a amoureusement façonnée, le chaos s’installe aussitôt tel que nous l’avons constaté en Afrique du Sud ou en Algérie.


En conclusion

A nous donc de proclamer partout que notre submersion culturelle ou notre disparition physique signerait la fin du monde moderne, de sa supériorité scientifique et technique et un probable recul vers une époque que nous avions cru révolue à jamais. Sachant que l’intelligence a toujours su vaincre la barbarie, si de longues épreuves nous attendent sans doute, il nous sera cependant plus facile de les supporter si nous savons que nous finirons par avoir la victoire.

F.P.P.

1) c’est nous qui soulignons.


 
 
 

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