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Le billet d'humeur du Général (2s) Roland Dubois

  • vr4429
  • 23 mai 2017
  • 3 min de lecture

Le "statut du conjoint du président"

En 2014, c'était à la mode alors qu'on avait un président hors normes. On en reparle avec son successeur. Faut-il un statut? N'y en a t-il déjà pas un de fait ; non écrit? Dans ce domaine ce sont deux présidents socialistes qui se sont le plus illustré : M. Mitterrand et Hollande. Pourquoi tout d'un coup, alors qu'on savait très bien s'en passer et dépenser indûment, au profit des concubines, l'argent des Français sans leur demander leur avis, éprouve t-on le besoin de créer un texte? Les avis sont partagés. Allez, soyons fous, il en faut un !


Mais alors il faudra bien en peser les termes car il faudra prévoir tous les cas de figure, ou rédiger un texte avec suffisamment de jokers pour qu'il s'adapte à toutes les situations. Les mœurs et la loi sur le mariage pour tous aidant, on peut avoir (hormis le cas d'un (ou une) célibataire affirmé(e)), soit un homme président et une femme première dame, soit une femme présidente et un homme premier....monsieur, soit un homme président et un homme premier.....compagnon, soit une femme présidente et une femme première....compagne.

Et si on attend un peu que la théorie du genre si chère aux socialistes ait exercé ses ravages, on finira même peut être par ne plus savoir ce qu'on a à la tête de l'état ; un quelqu'un avec quelqu'un, voire avec plusieurs. Mais bof, quelle importance? Ce qui compte c'est l'apparence.


Car, surtout avec les socialistes et leurs descendants naturels, les choses ne sont pas telles qu'elles sont, mais telles qu'on dit qu'elles sont. Et les médias s'adapteront et nous diront "ce qu'il faut penser". J'espère toutefois qu'on n'oubliera pas qu'il n'y a qu'un seul élu à la fonction présidentielle.


La démocratie abâtardie

Quelques pour-cents de votant qui passent d'un côté à un autre changent complètement le résultat d'un vote. On en a eu la démonstration une fois de plus.

Si l'on se réfère aux résultats du second tour de l'élection présidentielle, bien sûr on peut conclure que la victoire de M. Macron est éclatante. Mais elle découle directement des résultats du premier tour. Or là, on remarque que tout s'est joué à 1 ou 2% près pour désigner les deux finalistes. Comme d'habitude. On peut évoquer les choix des petites minorités influentes : les défenseurs des petits oiseaux, que les lois sur l'IVG ne gênent pas, et votent pour Mélanchon, le seul à parler des animaux; le vote des agents publics contre le méchant Fillon qui veut "les mettre à la porte", alors qu'ils ont la garantie de l'emploi; le vote des Musulmans qui adoubent ceux qui vont continuer à offrir table ouverte à l'immigration, le vote des naïfs qui confondent la béatification d'un saint avec le choix d'un chef qui devrait être pur alors qu'on ne l'exige pas de ses commensaux. In fine excommuniez Mme Le Pen et le FN désignés fascistes par applaudissements, ajouter l'action de beaucoup de médias et d'un peu de magistrats partisans et vous obtenez un salmigondis illisible dont on feint de croire que peut en sortir la volonté du peuple.


Pour être élu il faut être démagogue, faire croire que tout va s'améliorer sans efforts mais que s'il en est besoin c'est le voisin qui les fera ; on peut aussi passer sous silence les grands problèmes qui peuvent fâcher trop d'électeurs (M. Macron n'a pas dit un mot de l'immigration et de la conquête islamique). Tout est dans le dosage des termes du discours, fonction des catégories d'électeurs. M. Fillon a été battu parce qu'il a cru qu'il y aurait suffisamment d'électeurs "réfléchis". Il faut mentir au peuple, le flatter, donc le mépriser un peu. Tout se joue au premier tour, et c'est une infime minorité qui décide du choix du chef.


Général (2S) Roland DUBOIS


 
 
 

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