Education et Tyrannie
- vr4429
- 9 juin 2017
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Le propre d’une tyrannie est d’asservir la jeunesse et pour l’asservir il faut l’arracher à la famille qui est la cellule de base de la Société. Les parents ayant normalement eux seuls les qualités requises pour éduquer et préparer leurs enfants à la vie d’adulte, tout ce qui pourra détruire les familles ou affaiblir leur autorité sera bon et utile pour que l’entité tyrannique remplace la famille et éduque les enfants. Tout ce qui promeut la subversion des valeurs traditionnelles participe à l’affaiblissement de la cellule de base qu’est la famille. Regardez autour de vous et voyez. Rien de plus facile alors pour le tyran que d’occuper un champ de ruine. Et si la famille résiste, il faudra lui rendre la vie de plus en plus compliquée par toutes sortes de contraintes administratives et fiscales.
Les valeurs que vous estimez être bonnes pour vos enfants ne sont pas les valeurs que votre éducateur rival sous-entend. Ainsi, pour le « bien » des enfants on a vu l’administration allemande arracher les enfants d’une famille qui estimait contraire au bien de leurs enfants qu’on leur impose des cours sur la sexualité relevant bien davantage de la pornographie que de la science. En réalité il n’existe pas de neutralité même si on vous dit que l’école est le temple de la laïcité sous-entendu la neutralité. Ecoutons ce que dit l’ancien ministre de l’Education Nationale :
« L’école républicaine n’a jamais prétendu être neutre entre toutes les valeurs. Si la Laïcité a bien signifié la neutralité confessionnelle [...], elle n’a jamais signifié ni la neutralité philosophique ni la neutralité politique ». PEILLON, Refondons l’École de la République, p134.
Il est même étonnant de parler de l’école laïque avec des termes religieux : n’est-ce pas parce que tout tyran s’appuie nécessairement sur des dogmes ? Que ces dogmes soient athées ou non :
« L’école doit dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen. C’est une nouvelle naissance, une transsubstantiation qui opère dans l’école et par l’école cette nouvelle église avec son nouveau clergé, sa nouvelle liturgie, ses nouvelles tables de la loi. ». Vincent PEILLON, La révolution française n’est pas terminée. Ed du Seuil. 2008, page 17.
Si l’Ecole et ceux qui la dirige ont de telles prétentions c’est bien parce qu’ils estiment au fond que les enfants leur appartiennent. La proximité entre les dictateurs d’hier et d’aujourd’hui est frappante :
« Il est temps de rétablir ce grand principe qu’on semble méconnaître : que les enfants appartiennent à la République avant d’appartenir à leurs parents ». Danton, CONVENTION, Séance du 12 décembre 1793.
« Les enfants n’appartiennent pas à leurs parents ». Laurence ROSSIGNOL, sénatrice PS, 5 avril 2013, en direct sur France 2, émission Ce soir ou jamais, http://youtu.be/g2NVpGngcYc
« Qui tient la jeunesse maîtrise l’avenir », HITLER, Mein Kampf
“La jeunesse nous appartient et nous ne la livreront à personne”, Joseph GOEBBELS, Völkische Beobachter (5 aout 1935) – cité dans The Dark Side of Church/State Separation, Stephen Strehle, p244
Hitler et l’élite nazie à sa suite exigeaient de l’Ecole qu’elle mette leurs dogmes en action pour former une jeunesse allemande malléable et propre à suivre sans broncher leurs programmes politiques et sociétaux et ce quel que soit l’âge des élèves. Le plus tôt est le mieux. Rappelez-vous, c’est pour leur bien ! Ainsi, l’histoire devint historicisme c’est-à-dire l’étude de l’histoire à des fins politiques et la biologie devint le véhicule de leurs idées raciales. On pourrait citer d’autres matières que ces deux-là.
“Ce nouveau Reich ne donnera sa jeunesse à personne mais la prendra en charge lui-même pour lui donner sa propre éducation et développement». HITLER, 1er mai 1937, « The Persecution of the Catholic Church : Facts and Documents, London, Burnes Oates, 1940, p118. Cité par Stephen Strehle p244.
Ceux qui acceptent d’ouvrir les yeux ne pourront que constater le parallèle effrayant avec le programme éducatif actuel mis en œuvre dans les écoles publiques et privées sous contrat.
Apres avoir éliminé la notion de transmission et de connaissance, les matières relayent l’idéologie de l’autorité tyrannique : L’histoire promeut la repentance, la géographie les inégalités supposées nord-sud et l’extrémisme écolo pastèque (vert à l’extérieur et rouge à l’intérieur) tandis que la science impose les mélanges des genres.
Courageux désormais quiconque ose remettre en question publiquement les dogmes actuels.
A suivre.
A.MAZEL
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