Lisez les journaux...
- vr4429
- 23 juin 2017
- 6 min de lecture
Tout va bien à la maison France...Il n'y a aucun problème... Le terrorisme est jugulé....le président adulé, les affaires enterrées, la nouvelle vague des petits députés aux manettes, le règne macron sera exemplaire....et pour cela : ne rien dire, ne rien voir, ne rien entendre, étouffer la parole des français sera la ligne de conduite des medias pendant 5 ans.
Cependant quelques irreductibles gaulois résistent pour faire passer l'information.
En cette période de Ramadan, certains musulmans de France observent le jeûne et les consignes de leur religion d’Amour et de Paix : attaquer les Khoufars.
L’Etat Islamique a d’ailleurs demandé aux islamistes de « mettre le feu » en terre impie. Ces attaques se font dans des endroits paisibles où personne ne s’attend à de tels actes. Bien que les enquêtes sur les faits cités ci-dessous, soient toujours en cours, on ne peut s’empêcher de penser à des attaques djihadistes :
Le théâtre d’une Maison des jeunes et de la culture (MJC) de Saint-Etienne a été entièrement détruit dans un incendie criminel au cours de la nuit de vendredi à samedi.
Et dans les environs de Fécamp, samedi dernier (17 juin 2017) à 00h45, une détonation a été entendue à plusieurs kilomètres à la ronde. Entre un terrain vague et un stade, un ou plusieurs individus avaient mis le feu à des palettes en bois avant d’y ajouter une bouteille de gaz.
Et ce matin, la centrale nucléaire de Bugey dans l’Ain a connu un départ de feu vers 15h24. L’incendie touchant la toiture de la tranche numéro 5 de la centrale nucléaire est en voie d’être maîtrisé.
A présent il s’agit d’une attaque au couteau d’un agriculteur laborieux.
Des nuisances sonores seraient à l’origine de l’altercation Deux hommes ont été interpellés, dimanche soir à Laroque-Timbaut (Lot-et-Garonne), par les gendarmes, qui recherchaient l’un d’eux, suspecté d’avoir poignardé un agriculteur et connu pour être radicalisé. Vers 21 heures, une altercation éclate entre les conducteurs d’une voiture, celui d’un scooter et un agriculteur. Selon nos informations, les deux hommes reprochent au paysan de provoquer des nuisances avec sa moissonneuse batteuse. Le ton monte, le conducteur de la voiture aurait crié «Allahu Akbar» (« Dieu est [le] plus grand », ndlr) et asséné un coup de couteau à l’agriculteur. Les deux hommes auraient ensuite pris la fuite, laissant la victime, gravement blessée à un bras. Elle sera prise en charge par les secours et évacuée vers le centre hospitalier d’Agen. Les militaires identifient et arrêtent les deux suspects peu de temps après. La brigade de recherches d’Agen est saisie de l’enquête.
Un conducteur d'une camionnette est mort dans la nuit de lundi à mardi à Guemps (Pas-de-Calais) dans un accident provoqué par un barrage de migrants sur l'autoroute A16, une première dans le Calaisis depuis le début de la crise migratoire en 2014, a annoncé la préfecture.
Vers 03H45, "un barrage de troncs d'arbres installé par des migrants sur l'autoroute A16, entre les échangeurs 49 et 50" a provoqué "le décès du conducteur d'une camionnette, immatriculée en Pologne", précise la préfecture dans un communiqué. "La camionnette a percuté l'un des trois poids lourds bloqués par le barrage, et s'est embrasée", détaille-t-elle, ajoutant que "l'identité du conducteur" n'est pas connue à ce stade, "compte tenu de l'état du corps".
Neuf migrants de nationalité érythréenne ont été interpellés dans l'un des poids lourds bloqués par le barrage et placés en garde à vue. L'autoroute A16 a été fermée au niveau de l'échangeur 50. L'installation de barrages artisanaux dans le Calaisis, principalement la nuit, par des migrants désespérés afin de ralentir des camions en partance pour l'Angleterre et de tenter de se cacher à l'intérieur était quasi-quotidienne lorsque la "Jungle" existait encore. Cette pratique avait cessé avec son démantèlement en octobre 2016, mais elle a repris depuis fin mai et le retour marqué des migrants dans le Calaisis. Entre 400 migrants, selon la préfecture, et 600, selon les associations, vivent aujourd'hui à Calais et dans ses environs dans des conditions précaires, toujours dans l'espoir de rallier l'Angleterre. Des nuisances sonores seraient à l’origine de l’altercation.
«Nique la France» : peut-on être député d'une nation que l'on déteste?

Danièle Obono, nouvelle députée France insoumise de Paris, a récemment défendu sur une radio nationale le droit de dire «Nique la France» tout en s'interrogeant sur les raisons de dire «Vive la France».
Danièle Obono est une de ces figures gauchistes qui n'envisagent les relations humaines que par le prisme de la domination et de la race, tout en se défendant d'être raciste et essentialiste.
Danièle Obono a du mal à dire «vive la France» mais signe des tribunes pour défendre ceux pour qui «niquer» la France est le summum de la conscience politique.
Cette proche du parti des indigènes de la République est de ceux qui, un mois après les massacres de Charlie et de l'hypercacher appelaient, non à combattre le terrorisme et son versant politique, l'islamisme, mais à lutter contre «l'islamophobie et le racisme d'État». Cette proche d'Houria Bouteldja est une de ces figures gauchistes qui n'envisagent les relations humaines que par le prisme de la domination et de la race, tout en se défendant d'être raciste et essentialiste.
Certes le personnage est pour le moins déroutant pour qui pense que l'universalisme, c'est s'appuyer sur ce qui rassemble et que partagent tous les hommes, l'égalité en droit n'étant que la traduction dans la loi de notre humanité commune, mais la liberté d'expression c'est aussi accepter parfois des formes de pensées archaïques, caricaturales voire proche du nauséabond. Ceux qui font des différences de couleur de peau ou d'origine des particularités indépassables, qui cultivent une identité de victime pour justifier leur haine et leur violence et cherchent des boucs émissaires à qui faire endosser leur mal-être, ne se trouvent pas qu'à l'extrême-droite, les gauchistes ont aussi réussi à produire une variété de racismes extrêmement vivace et tout aussi dangereuse qui s'épanouit dans le mépris d'une France décrite comme colonialiste et oppressive.
Là où le bât blesse, c'est que la dame en question vient de se faire élire députée. Elle incarne cette France qu'elle rejette, représente ces Français racistes que nous serions. Or, si la liberté d'expression ne dépend pas de l'intelligence du propos ni du bon goût, le fait d'appartenir à la représentation nationale exige en revanche un minimum de tenue et de cohérence.
Nul ne somme Mme Obono de crier «Vive la France» contrairement à ce qu'écrit Cedric Mathiot dans Libération. Il lui est demandé des comptes sur sa ligne et ses proximités politiques. Être élu, ce n'est pas passer d'insoumis à intouchable. Être élu c'est devoir rendre des comptes.
Et ces comptes sont demandés sur des prises de position qui posent légitimement question. D'autant plus que si le leader de la France insoumise affiche son patriotisme, c'est l'inverse qu'a cultivé Mme Obono. De quoi s'interroger sur les raisons de sa candidature et sur la compréhension de son rôle. Que fera-t-elle au prochain attentat? Expliquer que nous l'avons bien mérité car la France est un pays raciste et colonial? Car c'est cette vision-là qu'elle a donnée du pays qui lui a donné accès à l'une des plus importantes fonctions électives, lors du débat organisé au QG decolonial le 21 mai?
Dire cela n'est pas appartenir à la fachosphère ni déclencher un dangereux hallali, c'est un devoir citoyen que d'interpeller les élus sur leurs prises de position quand elles peuvent interroger sur leur capacité à nous représenter et à nous protéger. Et ceux-ci ont tout à fait le droit de s'être trompés, d'avoir grandi en conscience et en sagesse et peuvent désavouer leurs propos s'ils les regrettent. Ce qui a crispé c'est le sentiment que Mme Obono n'était pas limpide et se défaussait. Tout le monde avait bien compris que la question derrière ce «Vive la France» était: «est-ce que vous aimez ce pays que vous voulez pourtant représenter». Et force est de constater que l'on a assisté alors à un festival d'évitements pour ne pas se désavouer tout en essayant de s'exonérer du coût politique d'une telle position: se faire élire pour pouvoir détester la République tout en profitant de ses ors et de ses largesses. Et là, cela ne passe plus et c'est bien normal.
Les gauchistes ont aussi réussi à produire une variété de racismes extrêmement vivace et tout aussi dangereuse qui s'épanouit dans le mépris d'une France décrite comme colonialiste et oppressive.
Alors quand certains membres du personnel politique arrêteront de penser qu'être élu c'est avoir tous les droits et être exonéré de tous devoirs envers ses concitoyens, quand ils comprendront qu'ils ne sont pas les porte-drapeaux de leurs expressions mais des représentants de leur pays, peut-être verrons-nous enfin l'abstention reculer.
FIGARO TRIBUNE
Le coup de gueule de Celine Pina
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