Un papa ? Diable ! Mais pour quoi faire ?
- vr4429
- 21 juil. 2017
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Le Comité Consultatif National d'Ethique (CCNE) vient de donner un avis favorable pour la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes et pour les femmes célibataires. Reformulons : avis favorable pour la PMA sans père pour toutes. Plus besoin de vous Messieurs ! Le parlement de Jupiter (alias E. Macron), qui a remplacé le parlement de la France, légifèrera sans doute en faveur de ce nouveau droit : le droit à l'enfant pour toutes.
Le business model de la procréation uni-parentale, égalitaire et solidaire
Plus de justice sociale réclame donc maintenant de pouvoir faire entre femmes ou seules des bébés PMA avec sperme mais sans père. L'égalité femme/femme devant le droit à l'enfant sera alors totale. L'éthique des progressistes, qui clament à l'envi leur humanisme, légitime donc que les enfants naissent sans père, soient conçus orphelins, dans l'intérêt supérieur de l'égalité parfaite entre toutes les femmes. Ce raisonnement atterrant est emblématique de la "pensée" de ces sinistres doctrinaires.
Cet auto-entrepreneuriat uni-parental de la famille par la PMA sera-t-il solidaire, c'est-à-dire subventionné par la Sécurité Sociale ? Sans doute, car l'égalité avec les couples hétérosexuels dont les PMA sont prises en charge l'exigera.
Et les hommes alors ? Oh ! Ils auront leur revanche dans cette affaire qui les exclut de la filiation. Car au nom de l'égalité homme/femme devant le droit à l'enfant pour tous, il faudra bien autoriser dans la foulée la gestation pour autrui (GPA). Les hommes auront alors droit à des enfants GPA avec ventre mais sans mère. Comme les femmes, ils auront droit à leurs orphelins rien qu'à eux, le droit d'effacer l'autre parent. L'ensemble sera donc égalitaire entre tous. C'est ça qui compte…
L'invention du droit à l'enfant pour tous efface les droits de l'enfant
Un comité d'éthique composé de membres non élus, mais nommés pour délivrer l'avis ad hoc, a donc été chargé de cette mission progressiste : inventer le droit à l'enfant pour tous, qui sacrifie les enfants sur l'autel de l'idéologie égalitariste et des désirs sans limite d'une minorité d'adultes.
La Convention internationale des droits de l'enfant dit pourtant: "l’enfant est enregistré aussitôt sa naissance et a dès celle-ci le droit à un nom, le droit d’acquérir une nationalité et, dans la mesure du possible, le droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux" (art.7). Mais l'exercice bien huilé de novlangue si pertinemment décrit par G. Orwell permet, toute honte bue, de dénaturer le sens des mots "mesure du possible" et surtout des mots "ses parents". A grand renfort de finasseries progressistes insensées, la gueule enfarinée, on feint la non violation des droits de l'enfant. Et hop ! Le tour est joué : un ravage de plus dans la besace déjà bien pleine des grands démolisseurs.
Couper les racines pour mieux maltraiter et asservir les plus faibles
Pour ces progressistes sans âme, couper les racines des êtres, soustraire à l'homme ce qui fait son identité (et donc sa force), remplacer l'irremplaçable, sont des priorités absolues : filiation en l'occurrence, mais également culture et tradition ("il n'y a pas de culture française", dixit Jupiter), et remplacement ethnique et civilisationnel par une immigration massive que Jupiter prolongera.
Plus encore, ces faucheurs de racines n'hésitent pas à faire un pas décisif vers le risque de marchandisation du sperme des hommes, du ventre de femmes, et donc des enfants eux-mêmes. Ils feignent de ne pas voir l'horreur qu'ils sèment avec jubilation. Un mensonge de plus. Fous conscients et motivés, ils savent ce qu'il font. Derrière leur masque de l'altruisme égalitariste, derrière leur paravent de l'offrande de droits toujours élargis, trône une volonté politique qui maltraite et asservit l'humain - en particulier les plus faibles, comme les enfants ou "les gens qui ne sont rien" dont parle Jupiter, Roi des Dieux, Dieu du Ciel et des hommes, et Maître des horloges…
Nathalie Rivage
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