top of page

Une consultation totalitaire ? ou une dictature démocratique en quête de légitimité...

  • vr4429
  • 11 août 2017
  • 5 min de lecture

Fidèles à elles-même, les instances européennes ont récemment lancé une « consultation » restée volontairement très confidentielle, afin d'interroger les « populations » sur l'opportunité de limiter voire de supprimer des paiements en monnaie papier, pour lutter efficacement contre le financement du terrorisme.

Cette « enquête publique » a été diligentée par EUSurvey (« tell us what you think »), soutenue par le programme ISA de la Commission Européenne.

ISA signifie : Interoperability solutions for public administrations, businesses and citizens.

A vos souhaits !


EUSurvey est connue pour diligenter une autre étude dont le « but est l'intégration des migrants et réfugiés » (« Urban agenda – inclusion of Migrants & Refugees »).

Cette étude se réfère au « Pacte d'Amsterdam ». Le contenu de ce « pacte » est disponible à l'adresse suivante :

https://ec.europa.eu/futurium/en/system/files/ged/pact-of-amsterdam_fr.pdf


C'est joli. Il s'agit d'un « Agenda urbain pour l'UE » qui résulte d'une réunion « informelle » (ah ?) des ministres européens (zut ! J'ai oublié les majuscules) commise à Amsterdam le 30 mai 2016. En première page, on a des paysages flous en filigrane avec de-ci de-là ce qui ressemble à des mosquées. Enfin, les tours pointues d'où le muezzin appelle à la prière. Des minarets. D'emblée, on est contents ! On est dans l'ambiance.

Effectivement, la première des priorités européennes fixée par cet Agenda est bien « l'inclusion des migrants et réfugiés ». On ne parle pas - entre gens biens - de la protection des frontières, mais de s'adapter à la migration (« de fait et non de droit » comme dirait un juriste).


Mais revenons à nos moutons.

La Commission Européenne, donc, a soutenu une « consultation » qui au jour où j'écris « n'a pas encore été publiée ou n'est plus disponible » (Ah bon ! Pourquoi ? Les résultats n'étaient pas convenables ou pas conformes aux buts poursuivis?).

Pourtant, la consultation semblait très bien orientée, afin que l'on réponde à notre insu ce que l'on attendait de nous. Je le sais, j'y ai répondu. C'était un chef d’œuvre dans le genre !

L'objectif semblait louable : il s'agissait de limiter (une formulation « politiquement correcte » du mot « interdire ») les paiements en argent liquide pour lutter contre le financement du terrorisme. Génial ! On se sent déjà plus en sécurité !


Mais à la réflexion, on avait plutôt l'impression que le rédacteur des questions cherchait à obtenir la caution d'une prétendue « consultation » pour nous acheminer autoritairement vers une monnaie qui ne serait plus que dématérialisée.

Du coup, on se sent un peu manipulés, et pour tout dire, pas vraiment respectés.

A l'évidence, la répression du terrorisme n'est pas l'objectif de ladite « consultation » : il n'échappe à personne que le motif sécuritaire évoqué n'est qu'un prétexte à légitimer une nouvelle confiscation des libertés.


Une monnaie électronique serait évidemment sans aucun effet sur la criminalité et spécialement sur le terrorisme, phénomènes hautement adaptables comme on l'a bien compris depuis la Prohibition.

Si payer en espèces était interdit il est bien évident que les terroristes s'abstiendraient d'enfreindre la loi.

Il faudrait alors aussi penser à interdire les attentats, par la même occasion...

On se fout du monde !


Lesdits « terroristes » bénéficient notoirement de l'appui de plusieurs gouvernements y compris au sein de l'Union Européenne, tant pour leur création, que pour leur recrutement, leur financement, l'armement qui leur est fourni, la logistique (il en faut, des munitions, pour tuer les gens !), l'encadrement (c'était quoi, au fait, ces officiers français capturés en Syrie au début de la « guerre civile » ?), etc.


C'est le Général de Division Vincent Desportes qui nous a officiellement éclairés devant la Commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées du Sénat le 17 décembre 2014. Je cite : « Un mot sur Daech, d’abord. (...) Quel est le docteur Frankenstein qui a créé ce monstre ? Affirmons-le clairement, parce que cela a des conséquences : ce sont les États-Unis. Par intérêt politique à court terme, d’autres acteurs – dont certains s’affichent en amis de l’Occident – d’autres acteurs donc, par complaisance ou par volonté délibérée, ont contribué à cette construction et à son renforcement. Mais les premiers responsables sont les États-Unis. »

Les Services alliés et « complaisants » de sa Gracieuse Majesté d'une part et de « la fille ainée de l'Eglise » d'autre part ne sont cependant peut-être non plus pas étrangers à cette magnifique réalisation à géométrie variable, dont Fabius a confirmé "qu'ils faisaient du bon boulot".

Mais il n'échappe à personne que certains « pays du Golfe » particulièrement attachés aux Droits de l'Homme (et de la Femme) sont ceux qui « s'affichent en amis de l'Occident » cités par le Général Desportes.


Alors quoi ? Peut-on croire que les pays qui manipulent Daech pour « remodeler le Moyen-Orient » à leur convenance, chercheraient maintenant à lutter contre leur propre Créature en limitant un financement inavouable ?


Depuis le moyen-âge, on manipule les foules par la peur et la culpabilité.

Hitler lui-même était passé maître dans l'art de manier les masses par le recours à l'émotionnel, qui enraye le discernement et fait taire les objections inopportunes.


Combattons donc le terrorisme ! Qui s'opposerait à un objectif aussi louable ?


En réalité, la limitation puis l'interdiction des numéraires aux fins de remplacement par un mode de paiement électronique exclusivement (vers quoi tend la présente étude biaisée) constitue un pas infranchissable vers un contrôle mondial des populations et une confiscation définitive des libertés publiques.


A quand la puce électronique sous-cutanée, support d'une monnaie qui ne serait plus que dématérialisée, alors ? Nos chiens, nos chats, nos chevaux bénéficient déjà de cette puce. Regardons autour de nous.


VeriChip Corporation qui change régulièrement de nom et s'appelle maintenant POSITIVE ID (dont Digital Angel Corp. Détient 48%) développe un « microchip implant » de la taille d'un grain de riz, utilisant la technologie RFID (Radio Frequency Indentification Device) et destiné à identifier et localiser les « animaux ».

Seulement les animaux ? Eh non !


Aux Etats-Unis, ce « machin » a été approuvé par la FDA (Food & Drug Administration) en depuis 2014 et est destiné à être implanté aux humains, dans le cadre du programme de protection de la santé (Healthcare). Merci, Obama !


On lit : « Once scanned at the proper frequency, the PositiveID responds with a unique 16-digit number which could be then linked with information about the user held on a database for identity verification, medical records access and other uses. »

« Other uses » ?...

Outre l'utilisation pour l'identification et le suivi médical (tiens ? Ils ont oublié de mentionner la fonction de localisation du porteur des technologies RFID ?) ce sont ces « other uses » (autres usages) qui font froid dans le dos.


On peut consulter le site de PositiveID à l'adresse suivante : http://www.psidcorp.com/

On nous y vante les bienfaits de technologies « avancées » pour la sécurité et la santé publiques. Drôle de mélange.

Il y a même un détecteur de glucose implantable dans le corps, pour sauver du diabète 25 millions d'enfants américains.

La puce électronique sous-cutanée, c'est vraiment le chemin du bonheur !


On nous fait même cycliquement chez nous l'apologie de boites de nuit espagnoles où de joyeux décérébrés se font volontairement implanter pour pouvoir facilement payer leur consommation sans argent liquide ou « accéder aux zones VIP ».

Un exemple à suivre.


Soyons clairs : cette démarche totalitaire, même présentée « à pas de loups » et dissimulée sous un camouflage de type « c'est pour votre bien » (refrain connu), est inacceptable.

Peut me chaut de confier mon destin à des sorciers en blouse blanche, garants auto-proclammés du bien-être de l'humanité. Car c'est de cela dont il s'agit.


Les populations, déjà violées pour intégrer de force l'Union européenne, ne sont pas prêtes si l'on en croit la grogne ambiante à faire un tel abandon de leur identité, de leur souveraineté et de leur Liberté.


Et, n'en déplaise à la Commission, tout commandant de navire sait qu'il ne conserve son autorité qu'aussi longtemps qu'il ne tente pas d'en faire un usage excessif...

Ce n'est pas l'Abbé Pierre qui disait que « se rebeller contre l'inacceptable est un devoir sacré ? »...


VALMY



 
 
 

Comments


Articles récents
Sur les Réseaux
bottom of page