Confiscation de la Démocratie, et Après ?...
- vr4429
- 13 août 2017
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Au-delà du conditionnement médiatique, frisant l'apologie, on est en droit de se demander comment un homme aussi jeune et quelque peu arrogant, issu d'un gouvernement qui a battu des records d'impopularité et qui est sans aucune expérience d'un mandat électoral, a pu se retrouver subitement propulsé à la plus haute fonction de l'état.
Même la façon dont le parti qui le cautionne – et qui semble relever lui aussi de la « génération spontanée » - a raflé la mise aux élections législatives, a quelque chose de stupéfiant.
Certains esprits malveillants y verront bien sûr l'évidence d'une confiscation de la démocratie, d'une instrumentalisation assez honteuse de la justice, et d'une manipulation des masses par des médias aux mains de la finance.
Il semble en fait qu'effectivement, certains groupes « transnationaux » soient désormais passés maîtres dans l'art (amoral) de positionner leurs pions sur l'échiquier planétaire, pour les utiliser dans leur Agenda.
C'est cependant un Agenda quelque peu inquiétant, car il vise à rien d'autre que la confiscation des libertés publiques, l'extinction des Nations (aux fins que les populations ne soient plus protégées de leurs appétits par des lois nationales), et pour finir la mise en place d'un « gouvernement mondial » non élu - présenté comme un progrès.
Tel est clairement l'objectif du « Groupe Bilderberg », auquel appartiennent notamment le jeune président et son premier ministre, au-delà d'une sympathie discrète mais connue pour les Rothschild comme avant eux, par exemple, un certain président Georges Pompidou qui était lui aussi très lié à ces intérêts...
...Lié au point de promulguer la loi de 1973 (loi no 73-7 du 3 janvier 1973 sur la Banque de France ), que certains esprits sournois n'ont pas hésité à qualifier de « loi scélérate » ou « loi Pompidou-Giscard-Rothschild ».
Cette loi au service de la finance internationale, on s'en souvient, interdit à la Banque de France de prêter au gouvernement français et le conduit à emprunter à la haute finance pour créer artificiellement et délibérément une « dette » fallacieusement qualifiée de « souveraine ».
Abrogée en 1994 car désormais inutile, cette loi avait en fait déjà été remplacé par l'article 104 du traité de Maastricht de 1992 reprenant les mêmes dispositions.
C'est donc à Pompidou (un Bilderberg lui aussi) et à Giscard d'Estaing (également "Bilderberg") que l'on doit d'avoir créé de fait la soi-disant « dette souveraine », instrument d'asservissement progressif des Peuples et de démantèlement des états-nations.
Grâce à Dieu (et à N. Sarkozy, un autre Bilderberg !) ces dispositions ont d'ailleurs été judicieusement reprises dans le « mini-traité européen » (en son article 123) qui a livré la France aux prédateurs et fait abandon de la souverraineté nationale le 13 décembre 2007 à Lisbonne, contre l'avis du Peuple Français clairement exprimé par référendum le 29 mai 2005, en violation de la légalité constitutionnelle.
Cette « forfaiture » a été possible grâce à l'approbation (certains diraient grâce à la complicité) du Congrès réuni le 4 février 2008 pour contourner la volonté populaire : il n'est pas inutile de s'en souvenir.
Vers quel abîme nous conduiront aujourd'hui ces deux nouveaux mercenaires du mondialisme, « élus » par les grands financiers et les médias aux ordres ?
On peut en avoir un aperçu assez éloquent en s'intéressant au prétendu « Plan Kalergi » (fêté comme le « père de l'Europe »), lequel "plan" préconise d'utiliser une « migration incontrôlée » pour déstabiliser les Nations et ainsi soumettre les Peuples à la dictature d'une « élite » mondialiste.
En fait, tout est entrepris progressivement depuis les « années 50 », avec une remarquable persévérance, pour anéantir les nations : un outil de défense désormais déstabilisé et réduit à peau de chagrin, devenu plus une cible qu'un rempart ; une police inhibée, en permanence sous le feu des médias et de certaines associations en quête de "faux pas" ou bien incitant des groupuscules à la sédition, associations bénéficiant d'une surprenante immunité mais sur le financement et les appuis desquelles il conviendrait de s'interroger ; une justice paralysée de laquelle on n'espère plus rien dans un contexte de bienveillance pour les délinquants et d'insécurité juridique quotidienne pour le citoyen ordinaire ; une santé sous oxygène ; une éducation sabotée vidée de toute substance, et surtout exempte de repère moral, d'identité et de racines ; et aujourd'hui jusqu'à la désintégration du Code du travail.
On assiste en fait à l'effondrement de tous les acquis du Conseil National de la Résistance issu de la Libération.
Aussi remarquable que cette persévérance des conspirateurs est l'apathie du Peuple Français, devant une succession d'actes visibles – comme le contournement du référendum précité - que certains (courageux) spécialistes du Droit Constitutionnel, comme Anne-Marie Le Pourhiet, n'ont pas hésité à qualifier à l'époque de « haute-trahison ».
Selon ce professeur de droit constitutionnel à l'université de Rennes, nous vivons depuis le 4 février 2008 sous le régime d'un « Coup d'état ».
Car c'est bien ce dont il s'agit.
Tel est le ressenti de bien des citoyens d'aujourd'hui : l'omniprésence dans l'appareil politique de la déloyauté érigée en règle, de la manipulation et de l'inversion des valeurs.
Nos dirigeants tiennent pour acquis que, du « chaos contrôlé » (1) qu'ils nous préparent, émergera un « nouvel ordre mondial » (cher à Sarkozy qui avait fait à cet égard des déclarations audiovisuelles retentissantes disponibles sur Internet), "ordre" digne du roman « 1984 » de George Orwell, qui décrivait avant l'heure tous les « bienfaits » d'une société totalitaire soutenu par la technologie la plus moderne.
Déjà, Zbriniev Brezinsky, un autre Bilderberg tout aussi amoral, nous avait décrit ces merveilles technologiques du futur dans un projet : « la société technotronique », vantant le bonheur d'une puce électronique sous-cutanée afin que les « élites » auto-proclammées puissent mieux « contrôler les populations ». Sauf que Zbriniev Brezinsky n'était pas un romancier de science fiction, mais le conseiller successif de plusieurs présidents des Etats-Unis (que l'on a longtemps cru immortel tant il était omniprésent). Avec Brezinsky, l'épouvante est entrée en politique...
Nos dirigeant croient donc pouvoir « apporter des solutions aux problèmes qu'ils auront eux-mêmes provoqués ». En d'autres termes : foutre le bordel à grande échelle, nous laisser mijoter dedans un temps, et venir enfin « rétablir l'ordre » avec accompagnement de bruits de bottes et d'un grand soupir de soulagement des survivants.
Et hop ! Champagne dans un grand restaurant parisien !...
Sauf que l'histoire est pleine de surprises.
Et si de ce « chaos contrôlé » venait plutôt à émerger un monde plus humain ?
Un monde pétri de liberté et de fraternité, ainsi qu'il est écrit sur le fronton de nos édifices, au cas où la mémoire nous ferait défaut, shows télévisés à l'appui...
Et si soumis au pire, le Peuple Français et les peuples en général, se révélaient capables de "RELIANCE" ?
Capables de s'unir dans l'adversité, de s'organiser, capables d'imagination, capables d'inventer un présent plus fécond ?
Si les Peuples se prenaient en charge, rejetant les félons travestis en sauveurs, choisissant la coopération plutôt que la rivalité, et l'amour plutôt que la peur ?...
Car ce n'est pas la haine qui est le contraire de l'amour.
C'est la peur qui est le contraire de l'amour.
Car si certaines officines nous manipulent aisément par la peur, en revanche l'amour est une Force.
C'est pourquoi en ces temps incertains de manipulation et de confusion, il est plus que jamais vital d'affirmer notre identité propre, et de savoir clairement ce que l'on veut et ce que l'on ne veut pas.
C'est ainsi que le civisme, né de ses cendres, donnerait ses lettres de noblesse à la liberté - synonyme de responsabilité assumée - et à la fraternité qui est l'expression sociale de l'amour.
Mais « l'amour au cœur » (pour ne pas devenir ce que l'on combat) n'empêche pas « l'épée à la main ».
Laissons donc le mot de la fin à Anne-Marie Le Pourhiet qui, évoquant la forfaiture infligée au Peuple Français lors de l'adoption du fameux « mini-traité », rappelait : « Le texte de la très populaire Constitution de 1793 n’y allait pas de main morte en disposant, dans son article 27 : « Que tout individu qui usurperait la souveraineté soit à l’instant mis à mort par les hommes libres ». La peine de mort étant désormais prohibée par la Constitution française il convient de s’y conformer et de se tourner plutôt vers l’article 35 du texte de 1793 qui affirmait solennellement : « Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs ». La Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, intégrée au préambule de l’actuelle Constitution, range aussi la résistance à l’oppression parmi les droits NATURELS ET IMPRESCRIPTIBLES de l’homme. »
Idées subversives, de nos jours !
Je connais un auteur qui aurait même rajouté : "par bonheur subversives"
On n'est donc pas surpris d'assister, depuis la série de décrets et de textes liberticides initiée en 1995, à un désarmement progressif des populations civiles d'une part (la dernière fois, c'était en 1940 lors de l'invasion nazie !) et, d'autre part, à la diffusion dans les écoles de la Magistrature de notions subtiles selon lesquelles « la légitime défense serait inélégante ». (2)
VALMY
(1) Selon une liste diffusée en mai 2017 par Interpol, 173 jihadistes identifiés sont prêts à mettre l'Europe à feu et à sang. Ce nombre bien évidemment constitue la partie émergée de l'iceberg et ne comprend pas les jihadistes « non identifiés ». Des réjouissances en perspectives...
Il semble bien que certaines « élites » aient décidé d'appliquer la théorie du « chaos contrôlé », destinée à l'origine à « remodeler » le moyen-orient selon les intérêts occidentaux, à la vieille Europe...
A lire à ce sujet, le magnifique roman de Guy NICOLAI « La Révélation du Naos, livre 1 FORTITUDE ! » disponible sur le site des éditions Bookelis.
https://www.bookelis.com/romans/21472-FORTITUDE-.html?search_query=guy+nicolai&results=1
« Devant un chaos sans précédent, orchestré par des groupes opaques, l'humanité est en grand péril de perdre son identité et son âme.
Face à cette entreprise d'asservissement des humains, seule la « fortitude », cette force d'âme d'être conscients des enjeux, permettra peut-être de se libérer de l'emprise des forces de non-amour à l’œuvre derrière les gouvernements »
(2) « Force à la Loi » de Maître Laurent-Franck Liénard, un excellent ouvrage dont nous conseillons très vivement la lecture.
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