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Un terroriste peut en cacher un autre

  • vr4429
  • 16 sept. 2017
  • 7 min de lecture

Une nouvelle fois, les « terroristes » islamiques viennent de frapper, à Barcelone, en Espagne.

Bilan provisoire : 14 morts et 50 blessés.

Attentat revendiqué par « Daech ». Mode opératoire : la voiture bélier, comme à Nice, Berlin et Londres.

Un « premier suspect identifié » serait dénommé Driss Oukabir mais il dément. Un second « suspect » serait son frère Moussa. La police publie les photos de quatre terroristes recherchés et à l'heure où j'écris, cinq terroristes auraient été abattus. Certains disent qu'en fait, ils auraient quitté l'Espagne. On n'en est pas à une confusion près.

Sur le réseau social Kiwi, ledit Moussa Oukabir aurait indiqué « vouloir tuer les infidèles et permettre aux musulmans de suivre leur religion ». Je ne savais pas qu'on le leur avait interdit...


Sur « Facebook », on verrait le susnommé tenir des propos tout aussi délirants, en rapport avec la Syrie. Mais manifestement, il n'avait pas retenu l'attention des services de Renseignement.

C'est la fête des frappadingues !


Dans le même temps, en Finlande, deux morts et « au moins » huit blessés dans une attaque au couteau.

Et en Allemagne, un mort et un blessé grave à Wuppertal, au couteau également. Les assaillants sont en fuite. Une autre façon de dire qu'il courent toujours.

Dans le même temps, une cargaison d'explosifs destinée à l'Irak détone, tuant trois jihadistes de Daech. La Vie ne peut pas éternellement nous priver de quelques menus plaisirs.


D'emblée, on constate que les lois liberticides qui ont désarmé l'immense majorité des populations européennes, n'ont pas permis de prévenir la série de massacres qui frappent aujourd'hui notre continent, qu'ils aient été commis à la « voiture bélier », à l'arme blanche ou à l'incontournable et omniprésente Kalashnikov.

Alors quoi ? Des personnalités en vue vont « condamner l'attentat » (à quelle peine effective ?) et multiplier les effets de style. « JE SUIS BARCELONE », « JE SUIS WUPPERTAL », « JE SUIS TURKU », quelques fleurs, des larmes sincères ou contrefaites, du poivre sous les ongles des politiciens, des trémolos dans la voix des « élites », bref : on nous « enfume » et il n'y a plus qu'à attendre le prochain massacre, tandis que, n'en doutons pas, vont pleuvoir de nouvelles confiscations des libertés destinées à « combattre le terrorisme » avec la plus grande "fermeté". Confiscation progressive des armes, confiscation de la monnaie physique, censure d'Internet, flicage encore accentué pour le citoyen ordinaire qui n'en peut déjà plus.


Le point commun de toutes ces « mesures » est qu'elles se trompent de cible.

On désarme les citoyens pour les poser en proie chaque fois un peu plus.

La France compte environ 1.224.000 chasseurs et 200.600 tireurs sportifs, soit 1.424.600 détenteurs légaux d'armes à feu, sur une population de 67 millions d'habitants (on n'ose même plus dire "français").

Avec une remarquable constance politique et administrative, plus de 95% de la population civile française a été écartée du Droit aux armes, dans un moment où elle est attaquée à l'intérieur de ses frontières, au cœur de ses familles et où l’État fait la démonstration de son incapacité absolue à prévenir les massacres qui la frappent.


Revient-on avec le plus grand cynisme à un régime monarchique, ou le port de l'épée était un privilège nobiliaire et les pillages la règle ?

Mais surtout on ne touche ni à l'accueil des migrants, ni aux nids de guêpes que constituent notoirement certaines mosquées. A ceux qui nous font la grâce d'annoncer par Internet leurs "nobles intentions" s'il en est, on ne touche pas, sauf à les « ficher S », afin de respecter leurs libertés. On accueille, on fait de l'angélisme et on continue à lécher ce qu'on voudra de certains « pays du Golfe », à se faire coloniser à l'envers, et, certes, on évitera de s'interroger officiellement sur les liens évidents entre la nébuleuse « Daech » et certains « Services » très occidentaux peut-être noyautés par des intérêts très privés.

On nous annonce que, selon un rapport du Réseau européen de sensibilisation à la radicalisation (RAN), jusqu'à 3000 combattants jihadistes européens du prétendu "état islamique" (en fait un ramassis de pirates et de barbouzes) sur 42.000 "combattants" étrangers « pourraient revenir en Europe ».

Pour se reposer et se remettre de leurs émotions ?


Au total, 15 à 20% seraient morts sur place, 30% à 35% seraient déjà rentrés avec la bénédiction ou l'inertie des autorités, et 50% seraient encore pour l'instant en Syrie et en Irak... jusqu'à la déconfiture annoncée.

Ceux qui sont rentrés seront probablement « fichés S ». Ouf ! On est rassurés !

Mais on est loin des « 173 jihadistes identifiés susceptibles de frapper l'Europe» dont Interpol communiquait la liste aux polices européennes le 27 mai dernier. Un zéro au moins a dû se perdre en cours de route.

Parallèlement, on apprend aussi avec surprise que dans l'affaire de la voiture bélier aux États-Unis à Charlottesville, renvoyant certains extrémistes dos à dos, une annonce aurait été publiée sur Craiglist une semaine avant les manifestations, par la société « Crowds on Demand » (foules à la demande) pour recruter des « acteurs et protestataires politiques » à 25 dollars de l'heure.

Histoire d'influencer l'opinion et de mettre un peu d'huile sur le feu...

Mais qui paye les factures de toutes ces manipulations ?

Quel est le but poursuivi ?

Qui crée et organise le chaos ? Qui donc nous achemine délibérément vers des troubles insurrectionnels, qui seront n'en doutons pas seront énergiquement réprimés ?

Qui vise ainsi la déstabilisation et l'affaiblissement des nations et leur conséquence inévitable : l'asservissement des peuples ?

Selon le dictionnaire, le terrorisme est « l'usage de la violence envers des innocents à des fins politiques, religieuses ou idéologiques ».

Alors, à qui profite vraiment le crime ?...

Après la Syrie, l'Europe est à son tour frappée par des actes de « terrorismes », inaugurés en France le 7 janvier 2015. Au total notre pays compte 239 morts. Un bilan qui ne comprend pas les handicapés à vie et autres mutilés, ou ceux qui auront la décence de bien vouloir mourir un peu plus tard des suites de leurs blessures pour ne pas alourdir les statistiques du Ministère de l'Intérieur.

Le Royaume Uni, la Suède, l'Allemagne, la Belgique, le Danemark ont été également touchés.


L'ensemble dépasse très largement les capacités d'un groupe de « frappadingues », même radicalisés. Il a fallu une intention, une organisation, des fonds, une formation militaire, un encadrement en officiers, des armes, une logistique, des personnels. Bref des moyens financiers, matériels et humains hors de portée des dilettantes.

On le voit avec les manifestations de Charlottesville : tout cela a un prix.


Alors la question centrale est : Quels sont les commanditaires ?

Et si, finalement, toutes ces mesures liberticides ne se trompaient pas de cibles ?

Si le but poursuivi par les législations d'exception n'était pas la sécurité des populations ?

Si nous confondions les effets et les causes ?

Si le terrorisme n'était en fait qu'un outil, pour légitimer la destruction des démocraties et la confiscation des libertés publiques ?

Je n'oublie pas qu'en 1911, l'Empire Ottoman avait - préalablement au génocide arménien- établi des lois interdisant aux arméniens de détenir des armes à feu. Les arméniens, chrétiens d'Orient, étaient interdits de posséder un cheval et de détenir une arme. En 1914, malgré leur comportement exemplaire, les 120.000 arméniens de l'armée ottomane seront désarmés et affectés dans des « bataillons de travail ».

On connait la suite : le génocide arménien débutait pleinement le 24 avril 1915 et fera environ 1,5 million de victimes, hommes femmes et enfants, incapables de se défendre et livrées en pâture à tous les excès.


Dès 1939, l'Allemagne nazie elle aussi met étrangement en place un contrôle des armes. De 1939 à 1945, 6 millions de Juifs et 7 millions d’autres réfractaires incapables de se défendre eux-mêmes, sont exterminés.

Effectivement, on voit bien que « l’inconvénient du contrôle des armes, c’est le génocide. » (John Ross).


Il est de notoriété publique « qu'un tyran n'est pas en sécurité sans une population désarmée, une presse muselée et une police aux ordres ».


Le débat n'est pas d'aujourd'hui :


« Et ils ignorent que le but de l’épée est de sauver chaque homme de l’esclavage. » (Marcus Annaeus Lucanus)

Depuis l'antiquité, on sait que l'homme libre est l'homme libre en armes.

On oublie dans notre inculture générale et encouragée, jusqu'aux fondements même de notre République.


Selon le Comité de Rédaction de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, 18 août 1789 : « Aucun pays n’est plus paisible et n’offre une meilleure police que ceux où la nation est armée. »

L'Assemblée nationale, en sa séance du mardi 18 août 1789 (Le Moniteur universel, n° 42, p. 351), consignait « qu'il est impossible d’imaginer une aristocratie plus terrible que celle qui s’établirait dans un État, par cela seul qu’une partie des citoyens serait armée et que l’autre ne le serait pas ; que tous les raisonnements contraires sont de futiles sophismes démentis par les faits, puisque aucun pays n’est plus paisible et n’offre une meilleure police que ceux où la nation est armée. »

C'est George Mason qui écrivait que « désarmer le peuple est le meilleur et le plus efficace moyen de l’asservir. »

Et c'est le Juge Andrew Napolitano qui rappelait que « le deuxième amendement (de la Constitution des États-Unis d’Amérique) n’a pas été écrit pour nous permettre d’aller à la chasse, mais pour tirer sur le pouvoir s’il arrivait que celui-ci passe aux mains de tyrans ». Je lui laisse la responsabilité de sa déclaration, mais le mot de la fin revient à un militaire américain en vacances en France :


Alek Skarlatos, militaire américain et héros du train Thalys attaqué le 21 août 2015, a neutralisé à mains nues Ayoub El-Khazzani marocain de 25 ans armé d'une AKM Kalashnikov, lequel s'apprêtait à commettre un massacre parmi les passagers, des familles majoritairement.

Le terroriste venait d'ouvrir le feu sur Spencer Stone, qui accompagnait Alek et qui a été blessé dans l'action.

Alek Skarlatos un moment sous les projecteurs des médias a rappelé avec bon sens que « Si les frontières ne sont pas sécurisées et si les citoyens ne sont pas autorisés à posséder des armes à feu, alors les attaques terroristes vont continuer. »

Mais depuis, les législations françaises et européennes sur les armes se sont encore durcies.


La Loi française reconnaît pourtant aux Citoyens le droit au recours à la légitime défense « proportionnée » de soi-même et d'autrui.

Ah bon ? Et avec quoi ?...

VALMY


 
 
 

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