Le Conseil d’Etat en a décidé : le Général Piquemal reste radié de l’Armée !
- vr4429
- 24 sept. 2017
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Le Général Piquemal, dont l‘interpellation manu militari avait choqué l’opinion lors de sa participation à une manifestation à Calais, avait été relaxé par la Justice mais radié de l’Armée suite à une procédure disciplinaire intentée par son ministre de tutelle, le sieur Jean-Yves le Drian qui depuis a été reconduit par le président Macron. Ayant exercé un recours devant le Conseil d’Etat, le Général Christian Piquemal vient d’apprendre que sa demande était rejetée, et qu’il restait par conséquent radié de l’Armée.

Bien entendu, cette décision est parfaitement conforme à l’Etat de Droit, puisqu’elle s’appuie sur une volonté purement politique orchestrée par des porteurs de tabliers sur lesquels figurent l’équerre et le compas…
Vous l’aurez compris, cette mise à mort sociale est clairement destinée à museler une personnalité qui dérange, en ce qu’elle a décidé de rompre avec les habitudes de la « grande muette ».
Le Général Piquemal n’est pourtant pas le seul à s’affranchir de son devoir de réserve, et à dénoncer les dangers qu’il perçoit en tant qu’homme de terrain, homme d’expérience, homme d’honneur. La démission récente du Général De Villiers devrait nous le rappeler sans cesse…
C’est donc avec la plus élémentaire procédure administrative que la carrière de cet homme prend fin, comme si son passé militaire (il a été notamment le Chef de la Légion), n’avait été qu’une somme d’années perdues, une vie entière ne méritant pas la moindre reconnaissance…
Et de cela, ce sont des purs administratifs qui en sont la cause, des individus pour qui l’honneur et la considération ne s’est jamais traduite en dehors d’un salon feutré, devant une tasse de thé, avec pour seul risque de se blesser avec une écharde en maniant le taille-crayon…
Ces sbires aux ordres, ces politiques, qui force est de le constater sont plus des VRP au service du complexe militaro-industriel à la française que d’hommes et de femmes au service de la Nation, collectionnent pourtant les médailles. Bien entendu, elles n’ont rien de militaire. Elles sont dites de la « légion d’honneur » (que savent-ils de la légion ou de l’honneur ?), de l’ordre national du mérite (comprenez : du doigt posé sur la couture du pantalon), ou des « palmes académiques » (destinées à ceux qui n’ont pas pu être pistonnés pour les autres).
Le Général Antoine Martinez, qui a décidé de prendre la tête du collectif de soutien au Général Piquemal, n’a pour l’heure fait l’objet d’aucune sanction, et c’est heureux. Récemment, ce sont 13 généraux qui ont cosigné une lettre de désapprobation face à la politique budgétaire liée à nos forces armées. Aucun d’entre eux n’a été sanctionné. Pourquoi donc cet acharnement sur la personne du Général Piquemal ?
Sans doute parce qu’il en faut toujours un pour servir d’exemple, comme j’ai personnellement dû l’expérimenter. Cette situation n’est pas acceptable.
J’espère que le Général Piquemal effectuera un recours devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, ce qu’il n’a pas encore décidé. Dans cette hypothèse, il pourra bénéficier comme aujourd’hui de mon soutien et de celui de nombre de nos compatriotes…
Sébastien JALLAMION pour Riposte Laïque
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