Que nous étions heureux sans eux
- vr4429
- 11 oct. 2017
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Que nous étions heureux sans eux !

Souvenez-vous, ce n’est pas si lointain. Souvenez-vous de ce qu’était vivre dans notre pays quand les enfants couraient dans les rues des villes et des villages à la sortie de l’école. Quand on se promenait en famille le dimanche et qu’on se saluait en se croisant sur les trottoirs. Souvenez vous des regards cordiaux qu’on pouvait échanger avec des passants inconnus et des coups de chapeau ou de casquettes qui pouvaient ponctuer ces rencontres ; souvenez-vous de nos autobus où l’on pouvait encore galamment céder sa place à une dame, des compartiments de nos trains où se tenaient des conversations bon-enfant entre gens d’un même peuple. Dans nos rues les agents circulaient en hirondelles, l’étui de revolver à la ceinture peut-être mais vide assurément et leur seule arme était le bâton blanc qui à l’occasion leur servaient à « faire » la circulation. Dans nos aéroports, on prenait l’avion sans autres formalités que le rapide passage en douane et un négligeant contrôle de notre passeport.
La vie était peut-être plus dure, nos revenus plus étriqués, mais la gaieté, le sourire et le rire faisaient le fond de notre sociabilité et la politesse, le respect de soi et des autres. Ce peuple était chaleureux, fraternel et sans complexes. Les gens marchaient la tête haute et leur allure était toujours digne et fière souvent. Voyez les photos de Doisneau et les films de ces années et les acteurs qui l’incarnaient de Raimu à Fernandel, de Jouvet à Michel Simon, d’Arletty à Michèle Morgan. Souvenez-vous du premier film tiré du roman de Pergaud « La guerre des boutons ». Tout nous y parle de cette France aux racines vivantes, pleine de sève et riche de sa mémoire, de ses traditions, de son dynamisme, de son amour de soi ;
Et puis, ils sont venus. Oh, bien polis d’abord et si discrets, si modestes et si manifestement exploités qu’ils ne pouvaient susciter que la bienveillance des meilleurs d’entre nous ou l’indifférence des autres. Ils sont venus appelés par les magnats de l’industrie et du bâtiment, ceux qui avaient l’oreille des puissants, les banquiers devenus Présidents. Ah, ils en avaient bien besoin pour redresser la France et se remplir les poches en pesant par cette main d‘œuvre soumise et bon marché sur les salaires de l’ouvrier français ; Pendant ce temps, d’autres s’employaient avec méthode et détermination à saper les fondements de l’esprit d’un peuple. Le voila remis en question, décortiqué dans ses replis intimes, traqué dans sa mauvaise foi, composé de salauds, accusé de duplicité. Le grand inquisiteur qui instruisit ce procès, parmi d’autres mais toujours en première ligne, le philosophe qui transforma l’or de la pensée allemande de Husserl et Heidegger en fausse monnaie pour normalien normalisé par le PCF, œil torve et lippe baveuse, cet individu louche dont on peut dire qu’il portait son âme sur son visage, Jean Paul Sartre, sinistre figure de la gauche française, fabriqua tous les outils nécessaires à l’entreprise de démolissage. Ses épigones et successeurs n’eurent qu’à s’en saisir et chacun dans sa veine à miner, saper, saboter, empoisonner tout ce qui tenait un peuple debout dans son être, son identité, son essence. Culpabilisé, honteux de son histoire, des fautes de ses pères factices ou réelles, mais toujours grossies et jamais contrebalancées par leurs actions honorables, le peuple français lentement a été infecté du SIDA moral qui le livre aujourd’hui, sans défenses ni réactions à l’infection qui le gagne et va l’emporter.
Car le temps va son chemin et le discret immigré d’hier est devenu l’arrogant conquérant d’aujourd’hui. Il n’a eu rien d’autre à faire, qu’à se multiplier, sa seule arme étant, comme l’avait prédit Boumediene, la fécondité du ventre de ses femmes. La lâcheté du personnel politique, l’aveuglement volontaire des décideurs lui ont donné le cadre juridique idéal de sa prolifération : regroupement familial, droit du sol, allocations familiales. L’ennemi millénaire de l’Occident chrétien, tenu en respect depuis 732, depuis près de treize siècles, est en passe de s’emparer sans coup férir de notre vieille nation. Et le visage de notre pays s’en est trouvé défiguré. Une population abreuvée de rancœur, de haine et d’esprit de revanche, puisés aussi bien dans une religion pathogène, impérialiste, violente et intolérante, une religion d’égorgeurs, que dans un passé de dominés, vaincus et asservis par l’Occident au temps de sa splendeur, occupe des pans entiers du territoire et a créé déjà des zones où elle règne en maître. Et partout elle diffuse la sanie qui en suinte : vulgarité, saleté, agressivité, violence, perversité. Plus elle augmente en nombre plus elle se replie sur elle-même et rejette avec mépris le pitoyable modèle que nous lui offrons d’imiter. Nos rues sont devenues des zones dangereuses et si l’on ne se fait pas encore partout couper la gorge on a toutes les chances de se faire agresser et dans tous les cas l’obligation de faire profil bas, baisser les yeux et raser les murs qu’en on croise les petits males de la diversité.

Nos transports en communs sont des bétaillères où les veaux apeurés se serrent sur leur banquette, le regard dans le vide pendant que les chacals ricanent leurs insultes. Partout l’écœurant spectacle de ses faces suintantes, blafardes, bouffies, enserrées dans un sinistre torchon qui supprime toute grâce au visage féminin. . Partout des contrôles, des queues, des interdictions, des contraintes, des lenteurs. La gaité a déserté l’espace public, remplacée au mieux par de pitoyables gesticulations qui oscillent entre le grotesque et l’hystérie. Le Vivre-ensemble vigoureusement imposé par tout ce qui pense, ordonne, oblige, a remplacé le Savoir vivre et quant à la joie de vivre, s’il en reste, elle est soigneusement réservée à l’intime et au privé. Le Nique-ta-mère est devenu le langage de base, la koinè de la populace qui remplace ce qui fut un peuple fier et sûr de lui.
Ah, que nous serions heureux sans eux !
Oui, du fait de leur seule présence, notre peuple perd son âme. Il meurt spirituellement avant même de disparaitre démographiquement. Et pourtant, il suffirait de si peu. Il suffirait de retrouver l’envie de vivre comme on vécu nos aïeux, libres et fiers dans leur patrie. Il suffirait de refuser notre abaissement et notre renoncement. Nos pères ont eu à affronter de bien pires ennemis. Ils leur ont tenu tête, ils les ont, seuls ou avec leurs alliés, repoussés et chassés du sol de la patrie. Ils ont pris les armes, ils sont entrés en résistance. Ils avaient en face d’eux des forces bien plus puissantes, des armées organisées, des hommes entraînés, encadrés,. Ils ont tenu, ils ont vaincu.
Aujourd’hui c’est la lie de la terre qui nous a déclaré la guerre, qui nous annonce quelle nous asservira, qui occupe notre sol et prétend y faire régner sa Loi immonde. Et nous ne ferions rien pour secouer cette pourriture qui souille notre terre, avilit notre langue, salit de sa seule présence ce que l’histoire nous a légué de plus beau et de plus précieux. A sa haine nous devons répondre par la fureur et à ses crimes par la vengeance, à l’invasion par la guerre. Qui peut croire qu’ils pourraient nous vaincre ou même nous affronter dans un vrai conflit. Le temps de se lever est venu. Ne perdons plus de temps.
Oui nous serons heureux sans eux.
Léonid
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