Décasages à Mayotte

Mayotte, un département français de 374km2 peuplé de 250.000 habitants, dont 52% de « nationalité étrangère », « étant pour la plupart des clandestins. Aujourd’hui il y a plus d’enfants de parents étrangers scolarisés à Mayotte qu’il n’y a d’enfants français dans nos écoles. Aujourd’hui naissent chaque jour plus de 30 enfants dont 75% de mères étrangères, soit une salle de classe par jour. A ce rythme, dans 5 ans, 95% de nos effectifs scolaires seront nés de mères étrangères, alors qu’il manque, déjà, 600 salles de classe. »

Ces chiffres sont officiels mais je pense qu’il y a beaucoup plus d’habitants car beaucoup de non recensés ou clandestins.

Une manifestation a eu lieu dernièrement à Mamoudzou devant la préfecture pour protester contre l’idée de Macron de donner la gratuité des visas pour les Comoriens.

La grogne monte dans une partie de la population, certaines associations menacent de refaire des décasages comme en 2016 (les villageois se regroupent et vont dans les bangas où habitent les clandestins pour tout détruire).

Le mode opératoire a été systématiquement le même : ces collectifs établissaient d’abord une liste d’hébergeurs identifiés comme louant ou hébergeant à titre gratuit des étrangers, réguliers ou non. Sur cette base, un courrier était ensuite adressé aux propriétaires ou gérants des lieux leur donnant injonction de faire « partir les clandestins de leurs maisons ». Le collectif communiquait alors aux autorités la liste des « hébergeurs » afin que des poursuites soient engagées contre elles. Enfin, si celles-ci ne se pliaient pas à ces injonctions, des « marches » et « actions d’expulsions pacifiques contre l’immigration clandestine » se déroulaient – sans aucune déclaration préalable en mairie ni arrêté d’interdiction.

Celles-ci aboutissent presque systématiquement au « décasage » des intéressés, souvent de manière violente : incendie volontaire des cases, destruction de biens, menace avec des armes par destination comme des marteaux, des pierres, des pieds de biche, etc... Parfois, un événement « festif » traditionnel - un « grand voulé » (barbecue sur la plage) – marque le succès de l’opération.

Thierry - VPF Mayotte