#DélireCommeHidalgo

La Ville de Paris a décidé de se passer de son traditionnel marché de Noël. Certains se laisseront prendre au piège tendu par le Conseil de Paris ; il nous importe de ne pas nous tromper, comme nombre de Français, et de bien comprendre de quoi nous parlons. Certes, les chalets alpins et commerces divers ne sont pas véritablement liés au cadre prestigieux des Champs, mais on notera que ce marché ne réunit finalement que brièvement le domaine public. Combien d’autres villes réunissent à l’occasion des fêtes de fin d’année, ce type de manifestations …

En fait, supprimer le marché de Noël, c’est avant tout supprimer des fêtes chrétiennes au nom de l'égalité entre les religions et avec l’arrivée d’Emmanuel Macron à l’Élysée, au nom de la laïcité, qui au passage ne s’exprime qu’envers les chrétiens, majorités d’institutions veulent tout faire pour limiter, voire interdire toutes les manifestations chrétiennes, en France. Il est vrai que tous les gouvernements qui se succèdent sont attachés à promouvoir un modèle laïc un peu trop accommodant avec l’Islam et puisqu’il n’est pas permis aux musulmans de participer aux fêtes des chrétiens et des juifs, car pour l’Islam ces fêtes sont celles des mécréants, il semblerait qu’il soit du devoir des partisans d’Emmanuel Macron de chercher à interdire à ce que les Français ne puissent perpétuer leurs traditions.

Anne Hidalgo, la candidate de la secte maçonnique, et ses conseillers veut donc initier une campagne contre les chrétiens et au nom de la laïcité cherche à instaurer une politique ségrégationniste contre toutes celles et ceux qui tendent à perpétuer nos choix cultuels et culturels. En France, aujourd’hui, il n’y a plus de liberté de conscience et supposer qu’une fête ou des jours fériés puissent se référer à une tradition chrétienne ne saurait satisfaire les partisans macronistes.

Cette polémique n'est pas nouvelle. En février 2013, déjà, le mondialiste Attali avait l’idée de laïciser les fêtes chrétiennes en renommant Noël et Pâques « fête des enfants » et « fête de la liberté » … Aussi devant ces postures qui tendent à « déconfessionnaliser » nos fêtes ou nos espaces publics (nous ne devons pas oublier l’affaire de la statue de Jean-Paul II installée depuis fin 2006 sur une place publique de Ploërmel), nous devons nous mobiliser !

Refusant la censure et les interdits, chaque patriote, chaque nationaliste ne saurait se voir contraint par des décisions d’élus qui oublient un peu trop facilement qu’ils sont nos représentants ! Aussi, il nous importe, me semble-t-il, de faire front et de soutenir le roi des forains Marcel Campion car cette affaire du marché traditionnel de Noël cache en fait autre chose. Personne ne m’interdira de penser qu’il s’agit là d’une faiblesse de la République face à des revendications identitaires sous-jacentes, lesquelles, dans un pays traversé par des tensions identitaires, menacé par le radicalisme islamique tentent de tout instrumentaliser afin de ruiner toute approche culturelle héritée.

Sur ce point, le « guignol » qui est aux affaires veut s'inscrire clairement contre la tradition française et ses pensées libérales refusent l’expression du religieux dans l’espace public. Emmanuel Macron, mentor d’Anne Hidalgo, veut liquider la mémoire chrétienne de la France et tout est fait, aujourd’hui, pour que la société ne corresponde plus à notre mentalité si française. En décidant l'arrêt du marché de Noël des Champs-Élysées, la Mairie de Paris estime que ces festivités sont contraires à la loi et qu’aujourd’hui il n’est donc pas permis d’y participer, ni de coopérer avec les organisateurs, ni de les aider en quoi que ce soit … Anne Hidalgo refuse à la France de s’hériter. La France reste chrétienne.

Henry Jabeau-Chamblanc