REQUALIFICATIONS ET AUTRES MANIPULATIONS

La DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) a succédé le 30 avril 2014 à la DCRI (Direction Centrale du Renseignement Intérieur) qui était née en 2008 de la fusion des Renseignements Généraux et de la DST.

Le nouveau Directeur de la DGSI, Laurent NUNEZ, a pris ses fonctions en juillet 2017.

Il a alerté le 14 novembre 2017 au micro de RTL d'une « montée en puissance de la menace endogène » terroriste, indiquant que 18.000 individus radicalisés figureraient au fichier FSTRP, le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Selon les déclarations de ce haut responsable, 4000 d'entre eux parmi les « individus les plus dangereux » feraient l'objet d'une « surveillance particulière ».

Traduction : 14.000 d'entre eux ne sont pas « particulièrement » surveillés.

Ce chiffre de 18.000 radicalisés en France à ce jour semble rejoindre celui avancé par Gilles de Kerchove d’Ousselghem, coordinateur de l’Union européenne pour la lutte anti-terroriste, qui les évalue lui à « 50.000 en Europe dont 17.000 en France ».

A la différence que, selon cet autre responsable, ces 17.000 radicalisés français sont, selon ses services, « prêts à passer à l'action ».

Si je rapproche les deux renseignements et si je compte bien, ça fait au moins 13.000 radicalisés « prêts à passer à l'action » et qui ne sont pas surveillés !

Comme une bonne nouvelle n'arrive jamais seule, la chaine de télévision britannique BBC indique que des centaines de combattants de Daesh auraient été évacués de Raqqa en Syrie, cinq jours avant la chute de cette capitale de l'organisation terroriste. Environ 4000 personnes de cette mouvance terroriste ont été exfiltrées le 12 octobre 2017 avec l'accord tacite de la coalition internationale pilotée par les Etats-Unis (qui selon le Général Vincent DESPORTES « a créé Daesh » !).

Cette évacuation des terroristes qui étaient sans cela « voués à une mort certaine » leur a permis de fuir vers d'autres théâtres d'opérations, dont la Turquie, porte de l'Europe.

Génial ! Certains avaient bien besoin de renforts expérimentés.

Comme nous l'indiquions dans un précédent article, déstabiliser la Nation par des actes terroristes suppose bien évidemment des moyens humains, mais aussi matériels. L'industrie armurière française ayant été délibérément sabordée, à tel point que la France ne fabrique même plus quelque chose d'aussi élémentaire que les munitions de son fusil d'infanterie, il faut bien s'approvisionner à l'étranger !

Outre les stocks d'armes islamistes déjà évoqués dans un précédent article, on remarquera que les Emirats Arabes Unis ont investi leur fortune pétrolière en faisant l'acquisition d'une soixantaine de ports dans vingt-cinq pays.

On compte parmi ces acquisitions Marseille, en France, et d'autres ports en Europe.

Selon Thierry Meyssan, « ce dispositif permettrait à leurs services secrets de faire entrer et sortir ce qu’ils souhaitent dans ces pays malgré les contrôles des douanes locales ; un service qu’ils savent vendre à d’autres États. »

C'est la cerise sur le gâteau.

Le gâteau, à la mi-novembre, c'est :

[if !supportLists]· [endif]émeutes à Bruxelles où des centaines de « jeunes » (sic) affrontent la Police. On apprend qu'ils ont été rameutés par Youtube (vive le progrès ! Là encore, des opérations coordonnées se profilent – voir article précédent). Les forces de l'ordre sont dépassées et demandent des renforts de la Police Fédérale ;

[if !supportLists]· [endif]Explosion de violence à Toulon, où le Maire demande des renforts là aussi, les blessés par balle devenant monnaie courante ;

[if !supportLists]· [endif]Le Canard Enchaîné révèle pour conclure la série qu'à Marseille, les policiers subiraient des pressions de leur hiérarchie pour les contraindre à requalifier les infractions, sous peine d'être « saqués », dans le but de minimiser les chiffres de la criminalité galopante.

La « requalification » permet de masquer bien des réalités...

On aura d'ailleurs remarqué que les émeutiers de certaines origines sont sobrement qualifiés de « jeunes », tandis que les terroristes islamistes auteurs d'attentats sont nécessairement des « déséquilibrés » dans la bouche des médias.

On n'ose pas penser ce que pourraient être de « jeunes déséquilibrés »...

Entre requalifications et autres manipulations, le citoyen ordinaire, pas forcément dupe, vit une perte de confiance historique en les institutions politiques et la presse.

Il n'est pourtant pas certain que ce citoyen ordinaire, aussi impunément méprisé par les « élites » à ce jour, demeure encore longtemps dans l'apathie engendrée par les attraits encouragés « du pain et du cirque » audiovisuel.

L'insolence de certains, qui se sentent soutenus par le « système », pourrait bien par un de ces matins improbables qui font l'Histoire, se voir modérée par la légitime exaspération des autres.

VALMY