De l’enseignement
- vr4429
- 10 déc. 2017
- 2 min de lecture

Nos pédagogues dogmatiques, imbus de rousseauisme, qui vont puiser leur science dans « l’Emile » devraient savoir que Rousseau non seulement n’a jamais élevé aucun enfant, mais qu’il a toujours refusé de reconnaître ses bâtards : comme beaucoup il est disert sur ce qu’il ignore. Le contenu de l’enseignement est capital. La transmission des connaissances acquises par l’expérience au cours de générations, à pour but de progresser en évitant de recommencer des erreurs couteuses, de démasquer les faux prophètes. On ne construit rien sur le sable, et l’expérience de l’histoire sont les seules fondations solides sur lesquelles on peut bâtir un avenir solide et cohérent. Cette vérité patente va bien sur à l’encontre, et pour cause, du « faisons du passé table rase » marxiste cher à une certaine classe politique.
La reconstruction de notre système éducatif passe par un retour à l’unité de l’enseignement, car l’enseignement n’est pas prioritaire que pour certains, il l’est pour tous. Il nécessite l’abandon de cette utopie pernicieuse qu’est le constructivisme : La chaîne de transmission de connaissances est la seule source de progrès, car le savoir n’est que l’accumulation agglomérante d’expériences multiples qui ont eu lieu dans le temps.
La pierre angulaire est l’abandon des méthodes globales et semi globales et le retour à la méthode syllabique pure pour l’apprentissage de la lecture : c’est la seule méthode qui pérennise la compréhension d’un texte de l’avis de tous les scientifiques qui ont étudiés la question. La compréhension va des choses simples aux compliquées, non le contraire. Deux enquêtes internationales ont mis en évidence l’inanité et le danger de ces méthodes dites « globales » : la première est le constat fait sur deux états américain, où ces méthodes étaient obligatoires, de l’incapacité des classes terminales à comprendre un texte d’une page ce qui leur interdit l’accès aux université ; la seconde est le recul des classes françaises de CM2 au 35 ème rang mondial dans la compréhension d’un texte, recul qui est à porter au crédit de l’obscurantisme voulu par les socialistes, qui se sont emparés des rênes de l’enseignement et notamment de la création des programmes. On manœuvre plus aisément une population décervelée, que des gens capables de raisonner et de juger… !
Il faut réapprendre aux élèves à exercer leur libre arbitre, réfléchir par eux même en leur donnant des bases solides et non selon des standards doctrinaires préétablis.
Il passe par l’enseignement de la responsabilité civique, de la morale ; par la réappropriation de l’idée de Patrie, concept supérieur à celui de l’état. L’enseignement de l’Histoire doit redevenir chronologique, car chaque événement trouve ses causes dans les actions et les décisions prises antérieurement.
Il faut enfin redonner aux jeunes le goût de l’effort, de la curiosité, de la compétition : notre patrie à besoin d’élite, on voit où nous à mené de règne de « l’ordinaire » et le nivèlement par le bas. L’histoire nous a montré que les peuples de moutons ou de veaux, sans idéaux ni volontés, finissaient toujours à l’abattoir des prédateurs. La vie est déjà en soi une compétition, seuls les imbéciles ou les menteurs peuvent prétendre le contraire.
Michel ROGER
VPF 91
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