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La grande illusion… !

  • vr4429
  • 25 janv. 2018
  • 3 min de lecture

Depuis 50 ans nos politiques , bien intentionnés se sont acharnés sur « l’instruction publique », car c’est bien d’instruction qu’il s’agit. Comment une personne douée du plus élémentaire bon sens, peut il prétendre accorder le « bac » à 80% d’une classe d’âge ?


Visiblement cet intellectuel ignore, ou veut ignorer que la destination intaille de ce diplôme est le billet d’entrée aux facultés qui vont former des enseignants, des avocats ou des médecins, ainsi qu’aux grandes écoles qui vont former des ingénieurs et des chercheurs. L’accès à ces professions nécessite non seulement un bagage de connaissance mais un niveau certain d’intelligence abstraite, car ces métiers utilisent des raisonnement théoriques pour parvenir à des applications pratiques. Or que nous apprennent les mathématiques et les sciences humaines : que l’intelligence, comme beaucoup de chose se répartie selon une loi mathématique qui s’exprime par une courbe en forme de cloche, dite courbe de gauss. Il est évident que des études longues nécessitent un niveau intellectuel élevé qui n’est compatible avec la majorité de la population :c’est un fait ! Tout le monde ne peut pas être médecin, ingénieur , chercheur.


Pour que ce « diplôme de fin d’étude » soit accessible à une majorité, cela ne peut se faire qu’en abaissant le niveau de connaissance demandé pour l’obtenir. Il suffit pour s’en convaincre de voir le recul de notre enseignement, qui fut l’un des meilleurs du monde, relégué à la 27ème place mondiale ! La loi du marché à son tour vient confirmer cette idéologie absconse : le chômage des jeunes est en expansion, et combien de « bac plus 5 ou 7 » sont chômeurs de longue durée. Combien de niveau licence sont payés au smic faute de trouver l’emploi qui semblait en corrélation avec leur diplôme ?


Dans le même temps, l’artisanat et le commerce ne trouvent plus de personnes qualifiées dans leurs activités. L’artisanat, qu’il soit de bouche, de proximité ou d’art ne trouve plus de compagnons, malgré des salaires élevés, et encore moins d’apprentis. Nos présumés « élites » se sont employés par un dogmatisme meurtrier à créer une armée qui comporte dix fois plus de généraux que de soldats, comment s’étonner que l’on perde de plus en plus de batailles commerciales, techniques, intellectuelles et hélas morales… !


De véritables meneurs d’hommes, de véritables politiques, comprendraient que le monde bouge, et que ce n’est pas en généralisant la médiocrité et en dévalorisant nos véritables élites intellectuelles qu’on peut procurer le bonheur et la prospérité à une population.


Notre peuple avait la réputation d’être « léger », mais cette légèreté, toute apparente, cachait une rigueur de penser, un goût non seulement de l’effort, mais de la beauté et de la perfection. A qui devons nous, l’abandon de qui fut notre force et notre fierté ? Qui à transformé les lions que nous avons été en veaux ruminants… ?


Ö ! mon peuple, peuple de France, de ce pays aux innombrables beautés, aux valeurs exemplaires dans le malheur, combien de temps va tu tolérer d’être un troupeau placide que des maquignons avides mènent à l’abattoir ?


Souvenons nous de ces paroles prophétiques d’un grand français, qui fut la France à lui tout seul quand tout semblait définitivement perdu, paroles qu’il a su mettre en pratique avec succès.


« Face aux grands périls, il n’est de salut que dans la grandeur »


Michel ROGER - VPF Bretagne


 
 
 

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