top of page

Victoire judiciaire d'un Volontaire

  • vr4429
  • 25 janv. 2018
  • 3 min de lecture

Mai 2015 – Janvier 2018 : épisode d'un combat citoyen pour la liberté d'expression dans la "démocrature" française.




L'accélération de notre société vers cette société orwellienne dont nos élites rêvent s'est accélérée depuis quelques décennies. De nos jours tous les sujets qui vont à contre courant de la pensée unique ou du politiquement correct sont systématiquement chassés par la police de la pensée sous couvert d'associations subventionnées par l'état et par conséquent par les citoyens. Afin de pouvoir mettre en œuvre la machine à broyer judiciaire il fallait donner le grain à moudre. En fait, il suffisait de ressortir les bonnes vieilles recettes qui ont fonctionné au cours des siècles sous tous les régimes dictatoriaux. De nos jours les sujets les plus recherchés par les gardiens de la pensée unique sont " incitation à la haine raciale", homophobie, islamophobie, etc.


Afin de bien percevoir le processus utilisé pour ce type d' "opération" je vous relate celui dont je fus la victime.


Tout commence lors des élections départementales de 2015. J'étais le candidat unique de la droite sur le canton de Castelnaudary. La faune politique de cette zone, y compris dans mon propre camp, devait trouver ma candidature suffisamment gênante pour qu'elle en soit réduite à aller fouiller les poubelles afin de trouver un os à ronger et pouvoir engager le processus de lynchage médiatique. Celui-ci fut trouvé sur mon blog dans lequel figurait un article sur la condamnation que je jugeais scandaleuse de la jeune candidate du Front national qui avait relayé une caricature de madame TAUBIRA en singe. Bien entendu selon la méthode bien rodée qui fit merveille dans les pires régimes politiques le sens de mon article fut complètement détourné de sa réalité littéraire et transformé en "incitation à la haine raciale". Il n'en fallut pas moins pour que quelques charognards nous privent de notre droit fondamental à pouvoir défendre sereinement notre programme électoral. Et le résultat des élections s'en fit fortement sentir.


Quelques mois plus tard le 21 Avril 2015 je suis convoqué par la gendarmerie de Castelnaudary pour une audition libre à laquelle je me suis rendu et répondu aux questions concernant cet article dont la presse avait fait ses choux gras. Je pensais avoir suffisamment clarifié les choses pour que cette affaire soit close. Ce ne fut pas le cas.


Le 10 septembre 2015 un huissier me remet une citation à comparaître devant le tribunal correctionnel de Carcassonne pour "incitation à la haine raciale". La machine judiciaire se mit dès lors en route. Il n'y a dans cet article aucun élément qui relève de cette accusation mais il s'agit de mettre au pas quiconque ne marche pas dans le couloir du politiquement correct et de la pensée unique.


Le 5 Juillet 2016 je suis condamné par le tribunal correctionnel à 1500 € d'amende dont 1000 € avec sursis. Considérant que je n'ai rien à me reprocher dans cette affaire et estimant la liberté d'expression bafouée je décide de faire appel.


Le 8 Novembre 2016 la cour d'appel de Montpellier reprend une partie du jugement de Carcassonne en me condamnant à 1000 € d'amende ferme. Dans ce jugement qui fut d'une violence inouïe entre mon avocat et la présidente du tribunal où la suspension d'audience faillit être prononcée, nous avons bien senti que ce procès était partial et que le "deux poids deux mesures" était une réalité dans le contexte judiciaire actuel. Il ne me restait plus qu'à saisir la juridiction suprême " la cour de cassation" pour enfin faire triompher mon droit.


Enfin le 9 janvier 2018 la cour de Cassation de Paris rendit son verdict en Cassant les jugements précédents et en ordonnant ma relaxe totale et sans renvoi.


André ZULIANI - VPF Occitanie



 
 
 

Comments


Articles récents
Sur les Réseaux
bottom of page