La chronique du Général DUBOIS
- vr4429
- 31 janv. 2018
- 5 min de lecture

Le pape : nous avons un pape qui parait plus soucieux de ne pas stigmatiser les Musulmans que de défendre les Chrétiens et la terre chrétienne. La croix disparaîtra s'il n'y a plus de terre chrétienne pour la planter. L'exemple des pays musulmans du Moyen Orient où les Chrétiens sont méprisés, pourchassés, parfois massacrés, est là pour le prouver. Le discours de la haute hiérarchie catholique, presque unanime ou silencieuse, amplificateur de la parole papale, commence à irriter beaucoup de Chrétiens. Décevant le noyau dur, comment pourrait-il convaincre ceux qui ne croient plus, ou, mieux, attirer ceux du dehors. Tous veulent pouvoir s'appuyer sur quelque chose qui résiste. L'église abandonne la civilisation judéo-chrétienne au nom de principes dévoyés. L'église devrait relire la lettre du Père Charles de Foucauld qui savait de quoi il parlait. En 1907 parlant des Musulmans, il écrivait:
" Des musulmans peuvent-ils être vraiment français ?
Exceptionnellement, oui. D'une manière générale, non. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens. Dans cette foi, le musulman regarde l'Islam comme sa vraie patrie et les peuples non musulmans comme destinés à être tôt ou tard subjugués par lui musulman ou ses descendants. Le seul moyen qu'ils deviennent Français est qu'ils deviennent chrétiens. Comment demander à faire partie d’un peuple étranger qu'on sait devoir être infailliblement vaincu et subjugué par le peuple auquel on appartient soi-même ?" (*).
L'Islam est incompatible avec notre civilisation qui, qu'on soit croyant ou non, c'est un fait historique, est d'essence judéo-chrétienne. Si nous ne résistons pas, à terme nous serons balayés. Le pape n'est pas un patron d'ONG. Il est, ou plutôt devrait être, le porte-étendard des Chrétiens dont il devrait davantage chercher à faire des Templiers que des Hospitaliers. Le temps de la charité viendra après la victoire. On n'imagine pas Jean-Paul II se comporter comme lui.
(*) J'ai volontairement regroupé ces phrases qui émaillent le texte complet.
Justice : le président veut maintenir le parquet sous la houlette du ministre de la justice et je pense qu'il a raison. Les juges sont indépendants; cela suffit. Pourquoi la justice échapperait-elle à la souveraineté populaire ? Le magistrat au dessus de la loi ? Dans un monde idéal cela pourrait se concevoir. Mais l'existence même du syndicat de la magistrature, auteur de l'odieux "mur des cons", et dont les membres rendent trop souvent une justice de classe, suffit à dissuader tout citoyen de bon sens.
Le che : Mme Hidalgo qui n'en est pas à une outrance près, nous offre gratuitement (sauf pour le contribuable) une exposition sur le massacreur Che Guevarra qualifié par elle "d’icône militante et romantique". Petit rappel : 1964, 19ème assemblée des Nations Unies. Discours du Che: "Nous devons dire ici ce qui est une vérité reconnue, que nous avons exprimée devant le monde. Des exécutions, oui ! Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons de le faire tant que ce sera nécessaire". S'adressant au peuple cubain, dans un discours télévisé, il annonçait que les travailleurs devaient se faire à l'idée de vivre dans un régime de collectivisme et que d'aucune manière ils ne pourraient faire grève. Il a affirmé aussi qu'il fallait détruire les journaux car la révolution était incompatible avec la liberté de la presse. C'est lui aussi qui a déclaré publiquement que la culpabilité d'un condamné ne l'intéressait pas. Seule comptait l'utilité de sa disparition pour la révolution. Il a été un acteur acharné et efficace de la révolution qui a abattu une dictature de 6 ans pour la remplacer par une autre de 60 ans. Bel exemple en effet pour notre jeunesse ! Il devrait être dans les poubelles de l'histoire depuis longtemps. Il est vrai que toute la gauche continue bien à honorer Robespierre et l'ensemble de nos massacreurs nationaux.
Gardiens de prison : ils ne sont pas contents et on peut les comprendre. Ils réclament des moyens, et des effectifs. Ce n'est pas original; tout le monde en demande. Ils demandent aussi des prisons. Il n'y en a pas assez; non pas parce que qu'on embastille trop (nous sommes dans la petite moyenne européenne), mais parce qu'il y de plus en plus de grands délinquants et de criminels, en grande partie exogènes à notre civilisation. Cet état obèse répugne à évaluer les besoins réels des diverses grandes fonctions régaliennes parce qu'il lui faudrait enfin admettre qu'il doit rogner largement là où il y a du gras, pour faire des économies, tout en donnant aux grands corps paupérisés. Et c'est possible. Il y faut seulement un peu de courage et ne pas avoir peur de déplaire à certains. Chaque fois que ces problèmes sont évoqués il y a toujours des journalistes ou des personnages politiques pour demander si les Français sont prêts à payer encore plus d'impôts. Comme s'il n'y avait pas d'autres solutions; satisfaire les uns sans déplaire aux autres. Pas un ne dira que, dans bien des endroits, il y a trop de fonctionnaires pour la tâche à accomplir, que si on abolissait les 35 heures qui sont trop souvent 32 voire beaucoup moins, que si on établissait les journées de carence du public à 3 jours comme dans le privé, on n'aurait pas tous les jours 600.000 agents publics absents du travail pour raison de santé, réelles ou supposées, qu'on pourrait réduire le nombre de journées de RTT, bref, remettre une bonne partie de la fonction publique au travail pour soulager le reste. On ferait des économies substantielles tout en servant mieux les corps qui sont dans le besoin. Mais ça, je crains que ce président ne le fasse pas plus que le précédent. Si je me trompe tant mieux mais ça prendra du temps. Et on commence mal. Des postes ouverts ne seront pas garnis en un claquement de doigt par du personnel formé, à supposer que les candidats soient assez nombreux, ce qui n'est pas garanti car dès à présent des postes déjà ouverts ne sont pas pourvus. C'est au minimum une affaire de deux années pour voir arriver les premiers.
Et il y a une chose dont on ne parle jamais qui me parait pourtant essentielle. il s'agit de la législation et de la réglementation applicables aux et dans les prisons, qui, depuis l"ère Taubira", ont été édulcorées dans le sens de la permissivité et du laxisme chers aux "humanistes" de gauche. Pardonnez le pléonasme. L'administration pénitentiaire est à la justice et c'est toute notre justice qui va mal. On ne peut pas prétendre faire la guerre et se contenter d'appliquer des règles du temps de paix. On peut augmenter tant qu'on voudra les effectifs de la police et de la "pénitentiaire", ça ne réglera pas nos problèmes sans durcissement de nos lois et de leur application.
Général (2S) Roland DUBOIS - VPF Ile de France
Comments