La Chronique du Général DUBOIS
- vr4429
- 15 févr. 2018
- 4 min de lecture

France, ton école fout le camp : Dans le bruit de fond médiatique des multiples soupçons de harcèlement sexuels, nous avons appris cette semaine que la France était 34ème dans le classement PIRLS pour l'enseignement des mathématiques. Elle continue de dégringoler. Plus rien n'étonne vraiment. Cette information, assez banale vu le délabrement continu de notre éducation nationale, a tout de même amené France Info à interviewer des "spécialistes" sur le sujet. Grand cas a été fait d'une pédago-psychologue qui nous a révélé que la voie du redressement passait par des méthodes ludiques pour intéresser les enfants. Faites les jouer avec des petits objets, ils ne s’ennuieront pas et apprendront mieux et plus vite. Voila des décennies que la transmission du savoir n'est plus la priorité de l'enseignement, l'éducation non plus d'ailleurs. Les sondages nous apprennent que si nos enfants, en moyenne, sont médiocres à l'école c'est parce qu'ils s'ennuient. Évidemment quand on pose une question idiote on a une réponse idiote. Et c'est devenu habituel de demander à ceux qui ne connaissent encore rien de la vie leur avis sur la façon de la conduire. Je me souviens d'un temps où on n'avait pas peur de dire aux enfants qu'il fallait séparer le jeu et le travail, faire l'effort d'apprendre, même si jouer au foot c'est plus sympa. A cette époque où les mathématiques de base étaient appelées plus modestement arithmétique, les jeunes Français sortaient de l'école avec des bases infiniment plus sérieuses que celles de leurs petits-enfants. A titre d'exemple voici l'énoncé d'un problème d'arithmétique donné à l'examen du certificat d'études primaires à Chevreuse en 1938.
"Une prairie rectangulaire a pour périmètre 226 mètres et pour largeur 38 mètres. On la vend à raison de 45 francs l'are. L'acheteur verse comptant 4825 francs et paiera le reste 6 mois plus tard avec les intérêts de ce reste à 5%. A combien lui reviendra la prairie ?" Pas si simple n'est-ce pas ? On ne prenait pas l'élève par la main en lui décortiquant chaque étape du raisonnement. Mais le certificat d'études avait alors une vraie valeur et attestait d'un niveau de connaissances raisonnables pour une vie de niveau raisonnable. Combien de collégiens voire de lycéens, je n'ose pas dire de bacheliers, se casseraient les dents sur ce problème aujourd'hui ? Monsieur Blanquer a du pain sur la planche.
Police de sécurité du quotidien : c'est le faux-nez de la police de proximité qui a si bien échoué naguère. Pour le moment on se contentera de l'expérimenter dans certains quartiers choisis. Le gouvernement compte sur elle pour renouer le lien entre la population et la police; lien qui se serait brisé parait-il. Ce constat est globalement faux. Les relations population-police sont bonnes au contraire. Souvenons-nous des applaudissements qui saluaient l'action des forces de l'ordre après les attentats de 2015. A l'exception bien sûr des nombreux îlots séditieux, majoritairement habités par des populations musulmanes. La population imagine-t-elle que ces quartiers difficiles seront pacifiés demain par la présence en leur sein de policiers qui seront miraculeusement bien acceptés, alors qu'aujourd'hui ils ne s'y aventurent que grâce à des opérations de type commando et au risque d'être violemment agressés ? Ces quartiers échappent à la loi républicaine, et y remettre une police "gardienne de la paix" ne peut y avoir de sens tant que la reconquête n'est pas achevée. Or elle n'est même pas commencée. Vous vous imaginez, vous, jeune policier (ou policière) engagé ainsi dans la cour des miracles ? Nos policiers y vivront chaque jour la peur au ventre, subiront des pressions, des menaces telles, y compris sur leur famille, que au mieux ils deviendront des spectateurs passifs évitant les rues les plus chaudes, avant peut être de devenir des potes. Quoique on ne sache à peu près rien pour l'instant sur les moyens, l'organisation, la doctrine d'emploi de cette police, on peut imaginer sans grand risque de se tromper que ça marchera dans les quartiers qui ne posent pas de problèmes sérieux et que ça échouera ailleurs. A moins bien sûr que la police y soit exercée par des personnels choisis spécialement car sociologiquement compatibles. On feindra alors d'oublier que l'ordre apparent qui règne n'est plus celui de la république. On se réjouira du succès de l'opération. On aura alors délégué la mission à l'adversaire, mais on sera content, l'ordre régnera, celui de la charia.
Quand la justice délire : Un adulte de 28 ans est jugé pour avoir eu des relations sexuelles avec une gamine de 11 ans. Mais ce n'est parait-il pas un viol car elle ne s'est pas débattue. Un acte consenti dit le parquet. Du coup ce n'est pas la cour d'assise qui le juge mais le tribunal correctionnel. Je savais que les enfants d'aujourd'hui mûrissent plus tôt que leurs aînés, je me demande alors s'il ne faut pas carrément abaisser l'âge du consentement jusqu'à "l'âge de raison" c'est à dire 7 à 8 ans. Encore un petit effort, on n'en est pas si loin. J'y pense, Il faudra aussi penser à supprimer le délit de détournement de mineur qui n'a plus de sens. Est-on devenu fou ?
Général (2S) Roland DUBOIS
VPF Ile de France
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