MACRON et l’Église
- vr4429
- 19 avr. 2018
- 4 min de lecture

Nous avons entendus tous les médias commenter l’intervention de notre président à la conférence des évêques de France, notamment lorsqu’il dit « souhaiter réparer les liens abimés enter l’église et l’état ».
La gauche, ces braves gens qui sont pour la vente libre du cannabis et autres drogues dites douces aux portes des écoles, se sont mis à hurler à l’unisson que la religion était l « l’opium du peuple » et que de toute manière, selon notre « insoumis » millionnaire, « il n’y avait rien à renouer puisque la république avait brisé toute relation avec l’église catholique »…que le bandérilléro de service confirmait par un « …juste la loi de 1905, mais toute la loi de 1905 ! ».
Pourquoi tant de véhémence dans ce cas, alors ces mêmes personnes trouvent normal que le même président assiste au repas annuel du consistoire Juif, et au repas de clôture du ramadan avec les représentants des musulmans de France ? Que justifie cette haine des Chrétiens, de leurs crèches, de leurs croix ? Je ne vois que deux réponses :
[if !supportLists]- [endif] Ils rejettent les valeurs prônées par le christianisme : amour et respect de l’autre, séparation de spirituel et du temporel, fraternité, parce qu’elles qui sont antinomiques à leur propre projet de société et aux moyens utilisés pour - l’établir.
[if !supportLists]- [endif]Malgré l’entreprise de lobotosation en cours, les peuples d’Europe et de France en particulier ont encore assez de mémoire pour se méfier des néo dictateurs et des ambitions personnelles dénuées de valeurs morales ; ils ont donc besoin de nouveaux alliés, de nouveaux électeurs. Dans leur ignorance et leur opportunisme ils ont choisi de promouvoir l’adversaire viscéral et millénaire du monde chrétien, l’Oumma musulmane, sans avoir conscience que l’Islam n’était pas seulement une religion, mais un système politique monolithique à base de théocratie. Ces inconscients n’ont pas encore compris que s’ils arrachent les croix, ils seront bientôt contraints de se prosterner devant les croissants.
Si nos politicards, et nos gaucho-journalistes avaient pris la peine d’apprendre l’histoire de France, au lieu d’aboyer à la lune, ils comprendraient que le chef de l’état a fait un geste politique que beaucoup d’autres ont fait avant lui : Napoléon, ce produit de la révolution, ancien protégé de Robespierre, à qui l’on reprochait son rapprochement avec l’église et la signature du concordat, répondait, non sans intelligence politique, qu’en France il était Chrétien, mais que si il était resté en Egypte il se serait fait musulman. Henri IV lui aussi a gagné Paris et la France au prix d’une messe et d’une abjuration. Ces actes politiques étaient des actes d’apaisement pour conquérir des peuples pacifiquement, sans verser le sang dans des affrontements fratricides. Mais nous devons avoir conscience qu’un acte politique n’est jamais gratuit, qu’il a une raison d’être parfois évidente, parfois cachée. Dans le cas qui nous occupe ne soyons pas naïfs, cette main tendue arrive en pleine période de proposition aux états généraux de la bio éthique. Notre président n’a pas d’état d’âme, il n’est qu’un exécutant au service de ceux qui l’ont mis au pouvoir, et doit obtenir des résultats.
Les chrétiens sont majoritairement contre les dérives éthiques à effluves nazillardes et bolcheviques : l’euthanasie, l’eugénisme, la procréation médicale assistée, la procréation par autrui ; en fait tout ce qui porte atteinte à la famille et à ses valeurs millénaires. Ces gens sans cervelle, qui marchent sans savoir ni d’où ils viennent ni où ils vont, sont chargés de casser les valeurs fondamentales de notre civilisation et la famille étant la cellule fondamentale de celle-ci, il faut la détruire ainsi que toutes les valeurs y afférant.
La chrétienté à toujours prôné la protection des plus faibles : elle ne peut accepter qu’on tue les plus fragiles, les vieillards, les malades, les handicapés moteur ou mentaux.
Dans la nature, une famille est toujours composée d’un mâle et d’une femelle pour la raison évidente que la reproduction n’est possible que par l’union de ce ces deux principes. Le mâle et la femelle sont complémentaires : les mâles pas plus que les femelles ne peuvent se reproduire entre eux, et sans reproduction, c’est la fin de l’espèce. Enfin un enfant à besoin pour son équilibre psychique (il faut relire - encore faut-il savoir lire - Françoise Dolto), d’un père et d’une mère de sexes différents, tout comme il a besoin de connaître ses racines culturelles, car l’enfant n’est pas un objet monnayable que l’on acquiert, mais la continuité d’une histoire qui se perpétue à travers les siècles.
A travers les générations se transmettent les connaissances acquises par l’expérience, les traditions morales et les patrimoines (le droit de propriété est encore garanti par la constitution que je sache).
Le chef de ce gouvernement en marche, vient de s’apercevoir que les transgressions à l’éthique morale, qu’il a ordre de faire passer et imposer en tant que loi, ne sont pas acceptées par la grande majorité des français qui ont, encore, des principes moraux. Il va donc essayer de négocier avec les hiérarchies religieuses (pas seulement avec les catholiques) quelques promesses contre leur silence, si ce n’est leur accord sur ces transgressions des lois morales. Cette méthode n’est pas nouvelle, on la retrouve tout au long de notre histoire, des mérovingiens au siècle de Louis XIV. On peut craindre hélas que la hiérarchie catholique soit plus malléable et moins rigoriste que les protestants ou les musulmans sur l’éthique morale, c’est du moins ainsi que l’on peut interpréter la grande discrétion de nos évêques sur ces sujets.
On peut aussi voir dans cette manœuvre un coup « d’ intox » Emmanuel est un nom qui vient de l’Hébreux et signifie littéralement - Dieu est avec nous - ; c’est aussi le nom par lequel le prophète Isaïe désignait le Messie, le sauveur du monde… !!!! Tout un programme… ! (électoral ??), Mais je ne suis pas sûr que le potentiel culturel de notre Emmanuel soit à ce niveau.
Michel ROGER
Comments